dimanche 29 novembre 2015

pellicules en 3D

 Le début de l'automne fut sous le signe du cinéma  et avec la quinzaine du cinéma italien (http://www.123savoie.com/quinzaine-du-cinema-italien-chambery/) la seconde partie du mois de novembre  m'a vu aussi  traîner dans les salles obscures .

Si le Forum et l'Astrée ont toujours ma préference  il m'arrive  aussi d'aller aux Halles en fonction de la programmation ; c'est de toute façon  le seul endroit où visionner des films en 3D et il aurait été dommage de se priver de cette technologie pour seul sur Mars ou Everest .
Aller voir ce dernier était pour moi un évidence , une suite logique aux relectures d'Annapurna premier 8000 , des carnets du vertige
des  conquerants de l'inutile ou  de l'ouvrage de David  Roberts, Annapurna , une affaire de cordée , 
ou encore de celle de Taniguchi  dans K ou le sommet des dieux



J'en ai été enchantée ; les images étaient à la hauteur de mon imagination ...et de la réalité peut être : les difficultés de l'ascension  n'ont pas été oblitérées  allant jusqu'à la mort  d'alpinistes,la volonté du responsable de mener à terme ce pourquoi il avait été payé : mener les clients au sommet ,satisfaire ceux ci même quand continuer a signifié prendre un risque mortel .Il y a dans ce type d'expéditions un aspect financier loin d'être négligeable qui explique , à défaut de justifier, la prise de risques ; emmener le plus grand  nombre possible de personnes au sommet est la performance à réaliser. Le faire sous l'oeil d'un journaliste n'est pas négligeable non plus: sans doute est ce pour cela que  Jon Krakauer a fait partie de ce voyage.
Cet aspect commercial  ne me plait pas et j'ai apprécié que le film n'occulte pas ces problèmes.
Quand on parle de commerce  ...
 j'ai vu que  Beck Weathers  avait surfé  sur la vague du film  pour faire paraître un livre; je me refuse à l'acheter  ou même à le lire.

"Seul sur Mars" est un livre (de Andy Weir) avant d'être un film,  . J'ai été au cinéma alors que  je n'étais pas tout à fait à mi-livre .
J'ai craint de ne plus être autant intéressée par l'ouvrage après avoir vu l'histoire  mais il n'en a rien été.
J'ai au contraire plongé dans le texte avec une envie et un plaisir accru; les explications ajoutent une dimension supplémentaire à l'histoire. J'ai aimé apprendre que l'hydrazine a permis la production de l'eau  nécessaire aux cultures

et , même si je l'ai maintenant oublié, le pourquoi des explosions  qui ont obligé le héros à modifier ses plans.



 Il y a aussi le récit du voyage  pour aller chercher  Pathfinder , les modifications apportées aux machines et le périple entre  le site d'Ares III et celui  d'Ares IV.


Quelques différences  entre le texte et les images  ne s'expliquent pas seulement par la nécessité de limiter la durée de l'histoire au cinéma ; outre le changement de prénom( de Venkat à Vincent ) ou le fait que l'histoire d'amour entre 2 des spationnautes  soit limitée à un  bisou sur le scaphandre alors que le texte suggère davantage le film présente une fin que le livre élude .
Si cela n'enlève rien au film la question de l'indépendance des grandes firmes de cinéma avec le politiquement WASP correct m'est, de ce fait ,venue à l'esprit .
Et cela contribue sans doute au fait que j'ai préféré le livre au film .




http://rue89.nouvelobs.com/2015/10/25/aller-voir-seul-mars-demander-si-les-autistes-vont-lespace-261816
http://www.liberation.fr/sports/2000/05/24/annapurna-a-fait-maurice-herzog-et-oublie-louis-lachenal_325099
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Anatoli_Boukreev

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