Vendredi soir -13 novembre - : Paris a été la cible d'attaques terroristes revendiquées par Daech .
Je n'ai appris que samedi matin l'ampleur de la déflagration ; par l' appel téléphonique d'un de mes fils : "nous n'avons rien " .
A vrai dire même si j'avais su je ne me serais sans doute pas inquietée :
Chilly-Mazarin n'est pas vraiment Paris et les jeunes gens ne sortent pas le vendredi soir .... J'ai donc pris une claque en entendant "c'est le quartier où on va souvent ... on a hésité et finallement on a regardé le match ".
Les catastrophes ne concernent pas que les autres et c'est un moment comme celui ci qui me l'a violemment rappelé .
Chez nous pas de souci mais combien de familles, d'amis , de copains dans la peine et/ou l'angoisse d'avoir un ou plusieurs proches tués , blessés ou choqués par ce qui est arrivé à côté d'eux .
Un cousin des enfants a écrit :"j'ai eu peur ; plus de peur que de mal . Je suis rentré en traversant la moitié de Paris à pied " . Il aurait pu ne pas pouvoir écrire cela .
J'ai eu peur , retrospectivement ; à l'idée de ce qui aurait pu arriver . Et comme je ne savais pas le risque potentiel au moment des faits j'ai pu prendre cela avec la distance de la reflexion .
Je n'imagine que trop bien ce qui a pu se passer dans la tête des parents , du compagnon ou de la compagne , des amis, qui savaient que celui ou celle qu'ils n'arrivaient pas à joindre devait se rendre dans ce quartier là .
L'angoisse du silence , de l'absence d'informations , des appels téléphoniques à ceux qui -peut être - sauraient que tout allait bien , que le téléphone n'avait simplement plus de batterie.
Cela doit ressembler à l'attente de l'arrivée de celui ou celle qui a pris la route et devrait être là depuis 14 heure , 2 heures .... 4heures , 4heures 30 .... et qui n'est pas là , n'a pas téléphoné pour dire qu'il dormait en route ou qu'il était resté plus tard que prévu chez un copain.
De l'attente d'un appel on passe à la crainte de l'appel des services de police .
Hier soir , 24heures après les faits beaucoup de victimes n'étaient toujours pas identifiées .
J'aurai pu être un parent en face du silence .
J'aurais peut être aussi être durant une partie de la journée un parent insouciant par ce que ...Chilly Mazarin n'est pas Paris et que l'on ne se téléphone pas tous les jours .Le reste de la fratrie m'aurait sans doute vite fait atterrir :
"Pour toute la famille et Les amis a Paris, j Espere que vous etes en securite.
Est ce que quelqu'un sais si la famille est safe?"
Que ce soit de Grenoble ou d'Australie ils ont réagi; je ne serais pas restée longtemps insouciante .
J'ai failli l'être .
Affichage des articles dont le libellé est chronique familiale. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est chronique familiale. Afficher tous les articles
dimanche 15 novembre 2015
lundi 20 octobre 2014
Malraux , il n'est pas encore minuit
Il n'est pas encore minuit est le second spectacle vu à Matraux depuis le début de l'année scolaire .
Nous y sommes allés en famille ; 3 d'entre nous au premier rang -mobilité réduite oblige - et une de mes filles au lilieu de la salle
Elle n'a pas vu le même spectacle que nous car elle avait une vue d'ensemble de la scène alors que pour nous il y a eu des moments à ne pas savoir où donner des yeux car les figures surgissaient sans que nous prenions conscience parfois de leurs préparatifs .
A côté de nous quelques jeunes pour qui se rendre à Malraux devaient être une première ; ils ont vite cessé de parler haut de tout et de rien pour s'exclamer spontanément devant telle ou telle figure
ou (me) faire remarquer que le spectacle c'était aussi les ombres sur les faces laterales de la scène .
Tout à commencé comme une bagarre de rue à laquelle se sont progressivement mêlés la vingtaine d'acrobates
pour se poursuivre en plusieurs figures qui se succèdent où se chevauchent dans le temps ou en un mouvement d'ensemble
coordonnant tous les protagonistes
Quelques pas de désordre apparent puis des sauts ou des pyramides jaillissant successivement de gauche , de droite , du fond de la scène ou juste sous nos yeux
sauts et pyramides réglés comme des horloges , chacun étant un petit rouage du spectacle à un instant donné .
Pourquoi cet apparent désordre initial , ves hommes ou ces femmes qui circulent au hasard au milieu d'un ballet parfaitement réglé ?
La reponse est venue avec la fin du spectacle : l'important pour réussir est de se mettre d'accord , c'est bien plus difficile que de réaliser une pyramide à 5 niveaux où tel saut lancé avec une bascule .
Se mettre d'accord et avoir confiance -en soi et les uns dans les autres - pour faire plus de chose ensemble
"tout seul on va plus vite , ensemble on va plus loin " tel a été le mot de la fin .
Nous y sommes allés en famille ; 3 d'entre nous au premier rang -mobilité réduite oblige - et une de mes filles au lilieu de la salle
Elle n'a pas vu le même spectacle que nous car elle avait une vue d'ensemble de la scène alors que pour nous il y a eu des moments à ne pas savoir où donner des yeux car les figures surgissaient sans que nous prenions conscience parfois de leurs préparatifs .
A côté de nous quelques jeunes pour qui se rendre à Malraux devaient être une première ; ils ont vite cessé de parler haut de tout et de rien pour s'exclamer spontanément devant telle ou telle figure
ou (me) faire remarquer que le spectacle c'était aussi les ombres sur les faces laterales de la scène .
Tout à commencé comme une bagarre de rue à laquelle se sont progressivement mêlés la vingtaine d'acrobates
pour se poursuivre en plusieurs figures qui se succèdent où se chevauchent dans le temps ou en un mouvement d'ensemble
coordonnant tous les protagonistes
Quelques pas de désordre apparent puis des sauts ou des pyramides jaillissant successivement de gauche , de droite , du fond de la scène ou juste sous nos yeux
sauts et pyramides réglés comme des horloges , chacun étant un petit rouage du spectacle à un instant donné .
Pourquoi cet apparent désordre initial , ves hommes ou ces femmes qui circulent au hasard au milieu d'un ballet parfaitement réglé ?
La reponse est venue avec la fin du spectacle : l'important pour réussir est de se mettre d'accord , c'est bien plus difficile que de réaliser une pyramide à 5 niveaux où tel saut lancé avec une bascule .
Se mettre d'accord et avoir confiance -en soi et les uns dans les autres - pour faire plus de chose ensemble
"tout seul on va plus vite , ensemble on va plus loin " tel a été le mot de la fin .
jeudi 28 novembre 2013
grand nettoyage
Ma semaine a commencé par terminer le tri des vêtements trop petits et encore utilisables dans le placard de ma fille et celui du "pas mis depuis longtemps " dans le mien .
Cette phase là fut difficile et je dois reconnaître que je n'ai pas été très objective : la jupe de mes débuts en tant que mère de famille dans le monde du travail a bien 30 ans mais je n'ai su me résoudre à la mettre dans les sacs , pas plus que celle que j'avais acheté à l'occasion de l'oral du CAPES mais j'ai quand même fait un paquet de chiffons avec mes tee-shirts pouvant à nouveau être mis pour faire de la peinture .
La voiture est maintenant pleine de ce que j'ai évacué du logement ; c'est une petite voiture et la benne du camion d'à côté aurait peut être été plus appropriée .
J'ai continué mes travaux herculéens en triant les papiers : classement vertical des courriers non ouverts et il y en avait beaucoup .
J'ai encore des photos à trier ; 6548 images sur la carte SD , transférés sur le PC qui depuis m'alerte régulièrement sur la capacité de stockage réduite qui m'est impartie .
Poiur faire de la place je me suis mis en tête de vider ma messagerie ... et j'ai continué après avoir compris que cela ne changerait rien pour mon disque dur .
De plus de 2700 messages archivés j'en ai gardé environ 500 .
De la belle ouvrage !
Plus de 2 ans de mails et pages diverse gardées au cas où .... recettes jamais essayées , pages de Rue 89 à lire , el Watan quotidien mis de côté pour un article que j'avais idée d'utiliser pour ce blog , idem avec des articles de Geo ou de Courrier international .
Travail à la chaîne fastidieux que je n'ai achevé que stimulée par le compteur affichant des nombres décroissants
A 1000 j'ai dis "demain" puis "zut , je ne m'y remettrai pas alors je continue "
A 500 j'ai pensé " je ne me remettrai pas
à 350 j'ai murmuré " j'en ai marre " et puis sont arrivées les pages de ce mois de novembre
et là ... autant aller jusqu'au bout .
C'est fou ce que je suis capable de faire pour repousser au lendemain les tâches que je remets toujours à plus tard .
Les courriers sont toujours à faire , ceux qui datent du mois dernier encore à poster ( je dois ajouter 1 photocopie encore non imprimée dans l'enveloppe ) ; les dossiers à remplir attendent en vrac sur le bureau (au mieux ) ou sur le congélateur , hors de ma vue .
En 2 heures je me suis remémoré 2 ans .
François 1er et François Hollande ont été élus ; le premier apparaît comme socialiste et le second je ne sais plus .
Mes filles ont été scoutes et ont fait des sorties et des camps (mails non ouverts ) dont elles ont suffisament parlé pour que je n'oublie pas .
Un de mes garçons n'écrit que pour demander de lui transmettre des documents pour le CROUS .
Les catastrophes naturelles se sont succédées ; il y a eu de gros soucis avec l'atome au Japon et ce n'est pas fini , loin de là.
Le nombre de chômeurs augmente en France et mon dossier mis au rebut : radiée alors que du côté de Fukushima ils sont irradiés , que la pollution radioactive est disséminée dans les eaux océaniques .
Ce coup ci il ne nous font pas le coup du nuage qui s'arrête poliment à la frontière .
Liban , Syrie , Gaza et Cisjordanie sont régulièrement en première page des journaux .
L'Egypte est en ébulition ouverte depuis 3 ans .
Israel est toujours divisée , la Syrie à feu et à sang , la Lybie a besoin d'un gouvernement et dans les pays d'Afrique noire les successions de ceux ci font des morts .
La Turquie d'Erdogan n'a rien à voir avec celle d'Ataturk .
Obama est toujours là et en Russie Poutine se succède à lui même entre pouvoir officiciel et pouvoir officieux .
Les troupes françaises sont au Mali en plus de l'Afghanistan d'où elles devaient être retirées .
En Irak Sadam Hussein a été déboulonné , il parait que ce n'est plus la guerre mais pour les familles des morts et des blessés par des attentats réguliers la différence ne doit pas être évidente.
Les Cinque terre sont régulièrement présentes dans les revues
et de l'autre côté de la Mediterrannée les gens embarquent vers une Europe rêvée . les médias en parle quand ils se noyent au large de mla Sardaigne puis passent à autre chose ; il y a toujours un fait divers à monter en épingle et un ou deux morts par crime occupent le quidam bien mieux que 500 qui ont espèré vivre mieux .
En parler est- moins vendeur que d'évoquer le naufrage du Concordia dont le capitaine était adepre du "beau geste ".
Au fait , Berlusconi est tombé mais Gomorra est toujours d'actualité .
De toute façon il Cavaliere n' a été vraiment interressant qu'au bras de Ruby .
Il paraît que l'Espagne tend à sortir de la crise . Et la Grèce ? Elle coule dans l'aube dorée
Avant de vous quitter , un dernier souvenir emerge de cette compilation d'informations que j'ai précieusement conservées jusqu'à tout à l'heure : Boeing a eu des tracas avec le Dreamliner et Airbus fabrique un bel oiseau
nb : http://midi-pyrenees.france3.fr/2013/11/27/airbus-devrait-laisser-tomber-l-a380-une-petite-bombe-lancee-par-le-pdg-d-air-asia-366019.html
Il est trop tard pour me mettre aux courriers qui attendent ; je vais trier mes photos
Cette phase là fut difficile et je dois reconnaître que je n'ai pas été très objective : la jupe de mes débuts en tant que mère de famille dans le monde du travail a bien 30 ans mais je n'ai su me résoudre à la mettre dans les sacs , pas plus que celle que j'avais acheté à l'occasion de l'oral du CAPES mais j'ai quand même fait un paquet de chiffons avec mes tee-shirts pouvant à nouveau être mis pour faire de la peinture .
La voiture est maintenant pleine de ce que j'ai évacué du logement ; c'est une petite voiture et la benne du camion d'à côté aurait peut être été plus appropriée .
J'ai continué mes travaux herculéens en triant les papiers : classement vertical des courriers non ouverts et il y en avait beaucoup .
J'ai encore des photos à trier ; 6548 images sur la carte SD , transférés sur le PC qui depuis m'alerte régulièrement sur la capacité de stockage réduite qui m'est impartie .
Poiur faire de la place je me suis mis en tête de vider ma messagerie ... et j'ai continué après avoir compris que cela ne changerait rien pour mon disque dur .
De plus de 2700 messages archivés j'en ai gardé environ 500 .
De la belle ouvrage !
Plus de 2 ans de mails et pages diverse gardées au cas où .... recettes jamais essayées , pages de Rue 89 à lire , el Watan quotidien mis de côté pour un article que j'avais idée d'utiliser pour ce blog , idem avec des articles de Geo ou de Courrier international .
Travail à la chaîne fastidieux que je n'ai achevé que stimulée par le compteur affichant des nombres décroissants
A 1000 j'ai dis "demain" puis "zut , je ne m'y remettrai pas alors je continue "
A 500 j'ai pensé " je ne me remettrai pas
à 350 j'ai murmuré " j'en ai marre " et puis sont arrivées les pages de ce mois de novembre
et là ... autant aller jusqu'au bout .
C'est fou ce que je suis capable de faire pour repousser au lendemain les tâches que je remets toujours à plus tard .
Les courriers sont toujours à faire , ceux qui datent du mois dernier encore à poster ( je dois ajouter 1 photocopie encore non imprimée dans l'enveloppe ) ; les dossiers à remplir attendent en vrac sur le bureau (au mieux ) ou sur le congélateur , hors de ma vue .
En 2 heures je me suis remémoré 2 ans .
François 1er et François Hollande ont été élus ; le premier apparaît comme socialiste et le second je ne sais plus .
Mes filles ont été scoutes et ont fait des sorties et des camps (mails non ouverts ) dont elles ont suffisament parlé pour que je n'oublie pas .
Un de mes garçons n'écrit que pour demander de lui transmettre des documents pour le CROUS .
Les catastrophes naturelles se sont succédées ; il y a eu de gros soucis avec l'atome au Japon et ce n'est pas fini , loin de là.
Le nombre de chômeurs augmente en France et mon dossier mis au rebut : radiée alors que du côté de Fukushima ils sont irradiés , que la pollution radioactive est disséminée dans les eaux océaniques .
Ce coup ci il ne nous font pas le coup du nuage qui s'arrête poliment à la frontière .
Liban , Syrie , Gaza et Cisjordanie sont régulièrement en première page des journaux .
L'Egypte est en ébulition ouverte depuis 3 ans .
Israel est toujours divisée , la Syrie à feu et à sang , la Lybie a besoin d'un gouvernement et dans les pays d'Afrique noire les successions de ceux ci font des morts .
La Turquie d'Erdogan n'a rien à voir avec celle d'Ataturk .
Obama est toujours là et en Russie Poutine se succède à lui même entre pouvoir officiciel et pouvoir officieux .
Les troupes françaises sont au Mali en plus de l'Afghanistan d'où elles devaient être retirées .
En Irak Sadam Hussein a été déboulonné , il parait que ce n'est plus la guerre mais pour les familles des morts et des blessés par des attentats réguliers la différence ne doit pas être évidente.
Les Cinque terre sont régulièrement présentes dans les revues
et de l'autre côté de la Mediterrannée les gens embarquent vers une Europe rêvée . les médias en parle quand ils se noyent au large de mla Sardaigne puis passent à autre chose ; il y a toujours un fait divers à monter en épingle et un ou deux morts par crime occupent le quidam bien mieux que 500 qui ont espèré vivre mieux .
En parler est- moins vendeur que d'évoquer le naufrage du Concordia dont le capitaine était adepre du "beau geste ".
Au fait , Berlusconi est tombé mais Gomorra est toujours d'actualité .
De toute façon il Cavaliere n' a été vraiment interressant qu'au bras de Ruby .
Il paraît que l'Espagne tend à sortir de la crise . Et la Grèce ? Elle coule dans l'aube dorée
Avant de vous quitter , un dernier souvenir emerge de cette compilation d'informations que j'ai précieusement conservées jusqu'à tout à l'heure : Boeing a eu des tracas avec le Dreamliner et Airbus fabrique un bel oiseau
nb : http://midi-pyrenees.france3.fr/2013/11/27/airbus-devrait-laisser-tomber-l-a380-une-petite-bombe-lancee-par-le-pdg-d-air-asia-366019.html
Il est trop tard pour me mettre aux courriers qui attendent ; je vais trier mes photos
lundi 25 février 2013
du départ d'un loupiot en Australie à l'expression de bien d'autres idées
Good bye London City ; le "petit Loup "de Covent Garden s'en est allé voir du pays .
Checked in, bag dropped.
Boarding a A380 for Melbourne.
Happy new year everybody...for sunny
Melbourne.
(photos et video de Melbourne - Luc Lachaud )
A Chambéry pendant ce temps là
"good time in melbourne by night à ce que je vois

Luc Lachaud
Checked in, bag dropped.
Ready
to go. — at Terminal
4 London Heathrow Airport (LHR). (Chambery +/- 20h 27/12/12)
Luc Lachaud
Live — at Incheon International Airport.
Luc Lachaud
Boarding a A380 for Melbourne.
Here comes the
beach and the summer...
;)
Luc Lachaud
via mobile
20h ago (maintenant Chambéry 19h30 le 29/12/12)
Finally arrived — at Melbourne
Airport.
Luc Lachaud updated his current city to Melbourne, Victoria, Australia.
Luc Lachaud
Thanks everybody.
Melbourne is amazing. It's so nice; river, ocean sun...
Just fantastic. I'll put pictures later.
Melbourne is amazing. It's so nice; river, ocean sun...
Just fantastic. I'll put pictures later.
Luc Lachaud in Melbourne, Victoria 5h ago (12h30 à Chambéry )
Happy new year everybody...for sunny
Melbourne.
It's so weird to be on the beach at this time of
the year.
Over 30 degrees by the ocean... ;
http://external.ak.fbcdn.net/safe_image.php?d=AQAMOhMMHOi8T-_d&url=http%3A%2F%2Fvthumb.ak.fbcdn.net%2Fhvthumb-ak-prn1%2Fs403x403%2F632217_10200123931353713_10200123928513642_28379_491_b.jpg&jq=100
(photos et video de Melbourne - Luc Lachaud )
A Chambéry pendant ce temps là

aller , bouge ! tu consommes toute l'eau chaude du cumulus
laisses en aux kangourou
tu réponds où je vais être désagréable !
oui , je sais .... agréable tu n'as pas vu souvent surtout quand tu joues au débile en ne répondant pas
tu sais que tu m'agaces là !
pire même
par ce qu'à ce
jeu là si je bouge tu m'as sur le dos jusqu'à ce que je
trouve de quoi me payer un billet de retour
et pas la peine de proposer de me l'offrir
l'aller je veux bien , par contre
déconnecter pdt que je rouspetais sur le tchat ; tu es vraiment un p'tit c.."
J'aimerais bien crier "j'arrive " [pas comme le chante Brel , mon tour viendra mais j'ai encore de beaux moments à vivre ... je l'espère )
mais je sais que même les "p'tits loup"s déploient leurs ailes et s'envolent .
Je sais aussi que les kilomètres ne sont pas la plus grande distance .
Peut être vais- je vous sembler présomptueuse mais il me semble que je vieillis moins que ce que grandis avec mes enfants .
"et dès qu'elle avait eu l'espoir [...] elle avait du continuer à vivre [...]Une puissante force vitale , presque irrationnelle [...]C'était une soif inextinguible et le pressentiment du désespoir .
Voilà ce que vivre signifie [...]L'espoir est le combustible que les hommes brûlent pour pouvoir vivre . Impossible de vivre sans espoir .Mais c'est comme une pièce qu'on lance en l'air . Pile? face ? on le saura quand elle sera retombée , pas avant "
1Q84 Haruki Murakami une formule développée d'un vieux proverbe , l'espoir moteur de l'action .
Aujourd'hui Stéphane Hessel est mort après avoir appelé à l'espérance , espoir qui a permis aux républicains espagnols et aux hommes des brigades internationales décrits par Malraux de continuer à appeler contre le fascisme après la chute de Teruel
Stephane Hessel a qui j'associerai volontiers l'épithaphe suivante
Un homme est la somme de ses actes, de ce qu'il fait, de ce qu'il peut faire. Rien d'autre.
*http://www.dailymotion.com/video/xls0xt_l-appel-de-l-esperance-par-stephane-hessel-et-edgar-morin_news#.US34hhyaDME
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/08/stephane-hessel-la-veritable-creation-est-impertinente_1546445_3232.html
http://www.dailymotion.com/video/xjvt5k_stephane-hessel-mes-coups-de-gueule-et-mes-espoirs-israel-sarkozy-la-libye-aubry_news#.US394ByaDME
J'aimerais bien crier "j'arrive " [pas comme le chante Brel , mon tour viendra mais j'ai encore de beaux moments à vivre ... je l'espère )
mais je sais que même les "p'tits loup"s déploient leurs ailes et s'envolent .
Je sais aussi que les kilomètres ne sont pas la plus grande distance .
Peut être vais- je vous sembler présomptueuse mais il me semble que je vieillis moins que ce que grandis avec mes enfants .
"et dès qu'elle avait eu l'espoir [...] elle avait du continuer à vivre [...]Une puissante force vitale , presque irrationnelle [...]C'était une soif inextinguible et le pressentiment du désespoir .
Voilà ce que vivre signifie [...]L'espoir est le combustible que les hommes brûlent pour pouvoir vivre . Impossible de vivre sans espoir .Mais c'est comme une pièce qu'on lance en l'air . Pile? face ? on le saura quand elle sera retombée , pas avant "
1Q84 Haruki Murakami une formule développée d'un vieux proverbe , l'espoir moteur de l'action .
Aujourd'hui Stéphane Hessel est mort après avoir appelé à l'espérance , espoir qui a permis aux républicains espagnols et aux hommes des brigades internationales décrits par Malraux de continuer à appeler contre le fascisme après la chute de Teruel
Stephane Hessel a qui j'associerai volontiers l'épithaphe suivante
Un homme est la somme de ses actes, de ce qu'il fait, de ce qu'il peut faire. Rien d'autre.
André Malraux ; la condition humaine
*http://www.dailymotion.com/video/xls0xt_l-appel-de-l-esperance-par-stephane-hessel-et-edgar-morin_news#.US34hhyaDME
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/08/stephane-hessel-la-veritable-creation-est-impertinente_1546445_3232.html
http://www.dailymotion.com/video/xjvt5k_stephane-hessel-mes-coups-de-gueule-et-mes-espoirs-israel-sarkozy-la-libye-aubry_news#.US394ByaDME
samedi 23 février 2013
les mots du jour
Samedi .
Jour d'aéroport.
Il parait que je suis infernale .... et encore aujourd'hui ce n'est rien , je suis barbouillée et j'ai pris par la zone industrielle au lieu de descendre droit sur le lac du Bourget à la perpendiculaire de la route de Drumettaz .
Je n'ai donc eu le point de vue sur l'aéroport qu'au tout dernier moment .
Dans la ligne droite , la dernière ligne droite arrêt sur image , arrêt sur la chaussée aussi ;
une merveille ; l'arrière de la carlingue peint en noir avec des étoiles et une superbe sphère orangée .
Là l'espace de quelques minutes je m'en fiche des batteries foireuses du Dream liner qui couler et ont stoppé la bête comme l'eye liner que la gourde de service s'est étalée sur les cils avant d'aller draguer à la piscine sans même penser à le prendre water proof
(Oh cré vin dieu .... il est beau le bestiau ! ma fille râle qu'avec moi pas la peine de commencer la conduite accompagnée....)
Un coup sur l'accélérateur , (merde , y'en a un qui déboîtait pour doubler , je suis passé devant au débotté ... des fois qu'il range son char en m'empêchant de regarder ... l'avion pas la route )
Un coup de volant à droite , frein , frein à main , pas d'appareil photos . Saïd débarque ; Blandine se pose devant ; à gauche toute ; à droite et ..... merde : une barrière avec un agent de sécurité .
Agitation à la place du mort
" la barrière " !(quoi , la barrière ! je l'ai vue ... même que je turbine sec pour essayer au culot de montrer ma carte H handicapé pour passer au plus prêt du grillage et faire une photo )
Demi tour ; Villarcher ; route du Bourget ;
La place du mort se plaint des virages ; qu'est qu'elle croit ? que la DDE peut faire des routes droites après s'être arrêtée pour Diots -polente chez Vincent ?
La " voix de son frère" : "regarde la route " ;" si tu perds ton permis tu n'l'auras plus ..."
(merci , je sais ... depuis le temps que tu le dis
et puis c'est pas pour rien que je regarde pour un triporteur sans permis )
Chemin de traverse (sans "putes " : ça caille ) , une flaque plus large que la voiture ... plus longue aussi ... je m'en fiche si je ne passe pas pas moyen d'approcher plus à la perpendiculaire de la piste .
Tout ça pour une photo minable faite avec un téléphone portable sans zoom

Jour d'aéroport.
Il parait que je suis infernale .... et encore aujourd'hui ce n'est rien , je suis barbouillée et j'ai pris par la zone industrielle au lieu de descendre droit sur le lac du Bourget à la perpendiculaire de la route de Drumettaz .
Je n'ai donc eu le point de vue sur l'aéroport qu'au tout dernier moment .
Dans la ligne droite , la dernière ligne droite arrêt sur image , arrêt sur la chaussée aussi ;
une merveille ; l'arrière de la carlingue peint en noir avec des étoiles et une superbe sphère orangée .
Là l'espace de quelques minutes je m'en fiche des batteries foireuses du Dream liner qui couler et ont stoppé la bête comme l'eye liner que la gourde de service s'est étalée sur les cils avant d'aller draguer à la piscine sans même penser à le prendre water proof
(Oh cré vin dieu .... il est beau le bestiau ! ma fille râle qu'avec moi pas la peine de commencer la conduite accompagnée....)
Un coup sur l'accélérateur , (merde , y'en a un qui déboîtait pour doubler , je suis passé devant au débotté ... des fois qu'il range son char en m'empêchant de regarder ... l'avion pas la route )
Un coup de volant à droite , frein , frein à main , pas d'appareil photos . Saïd débarque ; Blandine se pose devant ; à gauche toute ; à droite et ..... merde : une barrière avec un agent de sécurité .
Agitation à la place du mort
" la barrière " !(quoi , la barrière ! je l'ai vue ... même que je turbine sec pour essayer au culot de montrer ma carte H handicapé pour passer au plus prêt du grillage et faire une photo )
Demi tour ; Villarcher ; route du Bourget ;
La place du mort se plaint des virages ; qu'est qu'elle croit ? que la DDE peut faire des routes droites après s'être arrêtée pour Diots -polente chez Vincent ?
La " voix de son frère" : "regarde la route " ;" si tu perds ton permis tu n'l'auras plus ..."
(merci , je sais ... depuis le temps que tu le dis
et puis c'est pas pour rien que je regarde pour un triporteur sans permis )
Chemin de traverse (sans "putes " : ça caille ) , une flaque plus large que la voiture ... plus longue aussi ... je m'en fiche si je ne passe pas pas moyen d'approcher plus à la perpendiculaire de la piste .
Tout ça pour une photo minable faite avec un téléphone portable sans zoom
Article du 03/02/2009 à 00:01
Les diots de Savoie ont leur écrin
Jean-Pierre et Jérôme Vincent.
Fondée en 1892, la boulangerie Vincent de Voglans a inventé, en
1970, une originale forme de restauration rapide : le casse croute au
diot de Savoie.
Dès 4 heures du matin, la boulangerie Vincent s'anime. Philippe et Jérôme commencent à cuire les premiers pains dans le four vieux de trois siècles. Ils seront vendus dès 7 heures, avec les premiers sandwiches aux diots de la journée. Les diots de chez Vincent sont une institution. Leur renommée dépasse Voglans, Chambéry, et même la Savoie. La raison : une ambiance particulière, une recette unique, et surtout une histoire débutée il y a cinq générations.
En 1892, André Vincent, maire de Voglans, crée un relais de poste sur la route du col du Chat, en direction de Turin et de l'Italie : c'est le début de la saga familiale. Un peu avant la première guerre mondiale, Georges Vincent, fils d'André, reprend l'affaire et la transforme en boulangerie. À l'époque, elles ne sont pas nombreuses : les gens font le pain chez eux. La boulangerie continue sur sa lancée durant la guerre, grâce au travail de la soeur de Georges, aux fourneaux pour assurer l'activité. Albert Vincent reprend la boulangerie juste avant la guerre de 39-40, et la transmet à son fils, Jean-Pierre, toujours aux commandes aujourd'hui. Il crée la société « Boulangerie Vincent » en 1981, après le décès de son père. Il travaille aujourd'hui avec son neveu, Jérôme, cinquième génération de Vincent à officier dans la boulangerie, et qui prendra la succession de l'entreprise familiale.
Au début de son histoire, la boulangerie Vincent était surtout axée sur le pain. À partir des années 70, les fameux diots apparaissent. Ces sandwiches aux diots cuits au vin rouge et aux oignons, selon la recette de madame Vincent, sont le début de la restauration rapide en Savoie. La réputation de la maison, basée sur son pain, s'étend grâce à ces casse-croûtes. Depuis ces années, la recette n'a pas changé, même si un pétrin électrique, seul élément mécanique de la production, a fait son apparition. Seules les habitudes de consommation varient. « Dans les années 70, les gens venaient acheter des diots le matin, pour casser la croûte pendant la pause, explique Jean-Pierre. Aujourd'hui, nous avons beaucoup plus de monde à midi, où nous sommes souvent complets.Les gens passent aussi chercher des diots à emporter, et nous avons des entreprises qui nous commandent parfois une centaine de diots pour le déjeuner, même si nous ne sommes pas dans l'idée de développer une activité traiteur. Et nous ne livrons pas, non plus. » Les clients ne s'y trompent pas, tout est fait à base de produits frais et locaux, « sauf le camembert » : la farine vient de chez Dégrange, minotier au Bourget-du-Lac, les diots de chez Guettaz et Poncet, charcutiers au Bourget-du-Lac, et le fromage de la coopérative de Yenne. Cela a une conséquence non négligeable : les diots cuisent jusqu'a 13 heures, pas après, et il vaut mieux commander son pain pour être sûr de l'avoir, si on ne peut pas aller le chercher le matin.
Si vous passez a la Boulangerie Vincent, au milieu des cadres, des ouvriers et des familles qui viennent goûter les fameux diots, osez demander un « double ». Même s'il n'est pas inscrit sur l'ardoise, les habitués le savent : il est possible de croquer deux diots dans un seul sandwich.http://www.la-vie-nouvelle.fr/actualite/viewArticle.php?idArticle=521
Dès 4 heures du matin, la boulangerie Vincent s'anime. Philippe et Jérôme commencent à cuire les premiers pains dans le four vieux de trois siècles. Ils seront vendus dès 7 heures, avec les premiers sandwiches aux diots de la journée. Les diots de chez Vincent sont une institution. Leur renommée dépasse Voglans, Chambéry, et même la Savoie. La raison : une ambiance particulière, une recette unique, et surtout une histoire débutée il y a cinq générations.
En 1892, André Vincent, maire de Voglans, crée un relais de poste sur la route du col du Chat, en direction de Turin et de l'Italie : c'est le début de la saga familiale. Un peu avant la première guerre mondiale, Georges Vincent, fils d'André, reprend l'affaire et la transforme en boulangerie. À l'époque, elles ne sont pas nombreuses : les gens font le pain chez eux. La boulangerie continue sur sa lancée durant la guerre, grâce au travail de la soeur de Georges, aux fourneaux pour assurer l'activité. Albert Vincent reprend la boulangerie juste avant la guerre de 39-40, et la transmet à son fils, Jean-Pierre, toujours aux commandes aujourd'hui. Il crée la société « Boulangerie Vincent » en 1981, après le décès de son père. Il travaille aujourd'hui avec son neveu, Jérôme, cinquième génération de Vincent à officier dans la boulangerie, et qui prendra la succession de l'entreprise familiale.
Au début de son histoire, la boulangerie Vincent était surtout axée sur le pain. À partir des années 70, les fameux diots apparaissent. Ces sandwiches aux diots cuits au vin rouge et aux oignons, selon la recette de madame Vincent, sont le début de la restauration rapide en Savoie. La réputation de la maison, basée sur son pain, s'étend grâce à ces casse-croûtes. Depuis ces années, la recette n'a pas changé, même si un pétrin électrique, seul élément mécanique de la production, a fait son apparition. Seules les habitudes de consommation varient. « Dans les années 70, les gens venaient acheter des diots le matin, pour casser la croûte pendant la pause, explique Jean-Pierre. Aujourd'hui, nous avons beaucoup plus de monde à midi, où nous sommes souvent complets.Les gens passent aussi chercher des diots à emporter, et nous avons des entreprises qui nous commandent parfois une centaine de diots pour le déjeuner, même si nous ne sommes pas dans l'idée de développer une activité traiteur. Et nous ne livrons pas, non plus. » Les clients ne s'y trompent pas, tout est fait à base de produits frais et locaux, « sauf le camembert » : la farine vient de chez Dégrange, minotier au Bourget-du-Lac, les diots de chez Guettaz et Poncet, charcutiers au Bourget-du-Lac, et le fromage de la coopérative de Yenne. Cela a une conséquence non négligeable : les diots cuisent jusqu'a 13 heures, pas après, et il vaut mieux commander son pain pour être sûr de l'avoir, si on ne peut pas aller le chercher le matin.
Si vous passez a la Boulangerie Vincent, au milieu des cadres, des ouvriers et des familles qui viennent goûter les fameux diots, osez demander un « double ». Même s'il n'est pas inscrit sur l'ardoise, les habitués le savent : il est possible de croquer deux diots dans un seul sandwich.http://www.la-vie-nouvelle.fr/actualite/viewArticle.php?idArticle=521
vendredi 1 février 2013
"jouez hautbois , resonnez musettes ...."
autre publication même thème http://lespenseedecornelius.blogspot.fr/
Fin des vacances de Noël , des fêtes de fin d'année .
Merci mon Dieu nous avons évité grosse bouffe et orgies diverses.
Cette fin d' année fut un peu rude : mon Loup s'est envolé de l'autre côté de la planète et l'espace de quelques heures mon attrait pour les avions a considérablement décru ; j'ai maudit ce mode de transport qui l'emportait si loin tandis que le saut de puce Chambéry -Londres nous avait été impossible compte tenu des tarifs pratiqués
J'ai beau savoir que l'économie locale est fortement dépendante du tourisme lié aux stations de ski le déferlement des sujets de sa majesté Elisabeth II venus de tout le Royaume Uni (il faut considérer l'Irlande comme quotité négligeable pour l'affirmer ) , des Teutons et des Russes riches de la nouvelle économie pour qui "l'or blanc" est peut être un terme à double sens et la transhumance routière chaque fin de semaine m'agacent.
Le mot est léger quand ces déplacements se conjuguent avec ceux des personnes courant les soldes ... "courant" , c'est beaucoup dire quand sur les axes principaux les voitures sont au coude à coude et roulent à environ 1/10 de la vitesse indiquée comme maximale pour le lieu .
Famille "recomposée "( Dieu que je n'aime pas cette expression mais rien d'autre ne me vient , composée de personnes vivant bien ensemble dans leurs différences de foi , de goûts et saveurs connues et à découvrir nous avons fêté Noël tout simplement autour d'un arbre bricolé car unanimement nous avons choisi ceci plutôt que le traditionnel sapin .
Il a été comme les années précédentes fait de branches mortes rassemblées et fleuries de décorations fabriquées dans les derniers jours .
C'était le premier Noël de Saïd car en Algérie le 25 décembre n'est pas jour de fête . Quelques pâtissiers fabriquent et vendent des bûches mais celles ci sont onéreuses et inaccessibles financièrement à la plus grande partie de la population .
Outre leur prix elles sont aussi boudées car rattachée symboliquement à la période de la colonisation française et à une fête chrétienne .*
Nous avons donc fabriqué un Noël qui nous est propre , celui qui nous correspond .
depuis quelques années le sapin traditionnel a disparu au profit de branches ramassées , disposées dans un pot et décorées.
Très païen comme approche de redonner des arbres et des fruits à des branches mortes :)
Ce n'est pas cela qui a guidé mon choix l'année où fut inaugurée la tradition des branches ; choix économique , écologique mais aussi participation de toute la maisonnée à la décoration.
au fond de moi peut être aussi une volonté de me démarquer , me dissocier , de ce qui se fait dans la famille paternelle des enfants .
Les repas furent volontairement simples tout en respectant la tradition : bûche maison et surtout les rissoles .
A ces pâtisseries de mon enfance se sont ajoutés des makrouts et du matlou venus des étages supérieurs avec les voisines qui ramenaient les assiettes ayant servi de support aux gâteaux qui leurs avaient été portés : une assiette ne se rend jamais vide .
La notion festin dans ces occasions m'a toujours heurtée ; depuis plusieurs années j'ai enfin la possibilité de revenir à mes racines sur ce point comme sur bien d'autres ; possibilité de transmettre ce que j'estime faire partie des valeurs familiales , locales et d'un mélange de protestantisme et d'une vie ancrée dans le monde rural de la vallée du Giffre : un ensemble sans affèterie qui me vient en droite ligne de ma grand mère (qui doit en sourire du fond de sa tombe ).
compléments
*Le pourcentage de chrétiens en Algérie est une question qui fait débat. Il était officiellement de 0,06 % en 2002 selon le gouvernement algérien. Il serait aujourd'hui d'environ 0,7 % de la population totale algérienne (d'après l'ONU et des organismes chrétiens), soit jusqu'à 70 000 chrétiens, surtout des catholiques vivant à l'ouest et à Alger. Les Églises protestantes d'Algérie avançant le chiffre de 50 000 fidèles en 200811, mais le ministère des Affaires religieuse parle de 50 000 chrétiens dans le pays, essentiellement catholiques12. D'autre part, en 2002 l'ONU dénombrait 100 000 catholiques et de 50 000 à 20 000 protestants dans le pays. Quant au World Factbook de la CIA, il estime dans qu'il y aurait 1 % de chrétiens et de juifs en Algérie13. Selon la direction régionale des affaires religieuses, il y aurait environ 2 500 nouveaux convertis en Kabylie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme_au_Maghreb
http://www.slateafrique.com/93581/les-enfants-ces-racistes-qui-signorent-algerie
http://www.youtube.com/watch?v=ntuGcBn8ihQ
http://www.youtube.com/watch?v=5YMkYLLANWY
http://www.lejournaldalgerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4247:les-barbus-nont-pas-fete-le-nouvel-an-au-quebec&catid=38:top-news-
http://www.algeriepyrenees.com/article-algerie-l-intolerance-pointe-de-nouveau-le-nez-95872330.html
El Watan - Lundi 26 décembre 2011 - 4
L’ACTUALITÉ
LES ALGÉRIENS PRÉPARENT LE RÉVEILLON
Forte demande sur le grand Sud
● Les hôtels sont complets depuis 3 semaines et l’offre ne répond pas à la demande.
e réveillon du nouvel an
approche. Les Algériens
semblent avoir une idée pré-
cise sur le lieu où ils franchiront
le seuil de la nouvelle année. Cha-
cun a opté pour une destination en
fonction de son pouvoir d’achat.
Les plus nantis vont festoyer
dans les hôtels 5 étoiles de la
capitale. Les autres ont contacté
des agences de voyages qui pro-
posent des formules attractives,
pour aller sous d’autres cieux. Et
il y a ceux qui se contentent d’un
repas familial dans une ambiance
conviviale, comme c’est le cas
de G. Habiba qui travaille dans
le secteur du journalisme et de la
communication. «Je vais le pas-
ser à la maison, devant ma télé,
ou en lisant un bon livre comme
de coutume, je n’ai ni les moyens
ni la bonne compagnie et encore
moins le temps, puisqu’on bosse
le 1er janvier», confie-t-elle. Pour
Aldjia, qui est dans les relations
publiques d’une entreprise de
téléphonie mobile, «la plupart
le fêtent chez eux ou à l’étranger
par manque d’originalité. A part
dîner et écouter de la musique, y a
rien chez nous et puis par rapport
aux mentalités aussi, il n’y en a
pas beaucoup qui le fêtent en di-
sant que ce n’est pas à nous».
Ceci dit, les Algériens ne se pri-
vent pas des joies de cette occa-
sion. A l’hôtel Sofitel, on a mis
les petits plats dans les grands.
La responsable de la communi-
cation et des relations publiques,
que nous avons contactée, nous a
affirmé que la direction a décidé
d’organiser une soirée avec ani-
mation au restaurant El Mourd-
jane à 15 000 DA par personne.
«Nous avons également mis en
place une promotion sur le tarif
des chambres que nous proposons
à 15 000 DA pour la nuit du 31 dé-
cembre. L’animation sera assurée
par un trio de musiciens.» Beau-
coup ont déjà réservé. La salle
Tassili du prestigieux hôtel Hilton
d’Alger propose une escale culi-
naire et une ambiance festive sous
le slogan «Phare de la lune».
Du côté des agences de voyages,
cette époque de l’année est une
opportunité pour améliorer le
chiffre d’affaires. Bachir Djeribi,
président du Syndicat national des
agences de voyages (SNAV), nous
donne les tendances générales. Au
niveau international, «la Turquie
a la plus grande part. Le Maroc
arrive à petits pas. D’ailleurs
l’agence Zenata Voyages a prévu
un charter pour Casablanca à
partir d’Oran. C’est ainsi que
certains iront à Marrakech pour
planter leur décor de début d’an-
née. L’Espagne est aussi une
destination pour des hommes
d’affaires. L’Egypte est en baisse,
malgré les efforts déployés par
la représentante d’Egytair en
Algérie qui tente de mettre en
contact les agences de voyages al-
gériennes avec leurs homologues
égyptiennes». En Algérie, c’est
l’appel du désert qui l’emporte.
Les hôtels sont complets depuis 3
semaines et l’offre ne répond pas
à la demande, puisque plusieurs
établissements hôteliers publics
sont en rénovation. La majorité
part en voiture, car le transport
aérien reste très cher. «Il y a une
forte demande à Tamanrasset et
Djanet. Il faut savoir que les
agences locales ont pris l’initia-
tive de réduire leurs prix de 50%.
Le wali de Tam a procédé à l’ins-
tallation d’un espace saharien
destiné à la clientèle nationale :
il s’agit d’un camp de 300 per-
sonnes avec sanitaires et autres
commodités pour leur permettre
de passer un agréable séjour»,
explique M. Djeribi. Une manière
de compenser les pertes dues au
manque de touristes étrangers ?
Pas tout à fait, mais il permet au
moins de garder les agences loca-
les sous perfusion.
Contacté, Hamou Ouyahia, direc-
teur général de l’EGT Tamanras-
set, nous lance tout de go : «On
est déjà complet. La plupart des
clients, pratiquement des familles,
viennent d’Alger. Il y a quelques
étrangers (des Français). L’hôtel
Tahat, d’une une capacité de 148
chambres, propose un séjour de
4 jours/3 nuits à 27 000 DA avec
déjeuner, soirée de réveillon et 2
excursions.» Et pour décompres-
ser et profiter d’un dépaysement
total, une nuitée a été program-
mée dans le site enchanteur de
l’Assekrem. Nadjah Boudjelloua,
directeur général de Shams tours,
nous confirme que certaines des-
tinations traditionnelles sont en
baisse comme la Tunisie. «Le flux
a diminué par rapport aux années
précédentes, malgré l’effort des
hôteliers», dira-t-il, remarquant
pour reprendre ses termes «l’ab-
sence de l’Office national du
tourisme tunisien (ONTT)».
Selon les estimations des res-
ponsables de cet office, «près de
100 000 Algériens sont attendus
durant les fêtes de fin d’année».
Offrir une nouvelle image de la
Tunisie est l’objectif du gouver-
nement. Des efforts considérables
sont consentis dans le but de relan-
cer le tourisme, notamment après
la Révolution. Selon lui, le Maroc
et la Turquie sont très demandés.
En dépit de la cherté du billet, ces
destinations offrent un produit
très intéressant (rapport qualité/
prix). Quant à la relance du Grand
Sud, elle reste encore largement
freinée par la cherté du transport
aérien. Des négociations ont été
entamées depuis deux mois avec
la direction d’Air Algérie avec
la médiation du ministère du
Tourisme et de l’Artisanat, pour
bénéficier «d’une offre packagée»
avec une palette de formules. Les
négociations n’ont pas encore
abouti.
FÊTES DE FIN D’ANNÉE
Quand la nostalgie le dispute au rejet
i ce n’était votre question, j’ai
complètement oublié que le 25 dé-
cembre coïncide avec la fête de Noël»,
affirme Sid Ali M., rencontré dans une
pâtisserie-confiserie, à Ben Aknoun.
Cet ingénieur des Ponts et Chaussées,
50 ans, au regard malicieux, a grandi à
La Casbah dans une famille nombreuse.
«Quand j’étais tout jeune, on célébrait
tous les ans les fêtes de Noël et du
nouvel an avec mes frères et sœurs», se
remémore-t-il. Il se souvient de ces an-
nées 1970-80, où les Algériens, sans être
des chrétiens, célébraient Noël dans la
convivialité. C’était surtout une aubaine
pour les enfants de recevoir des cadeaux
de leurs parents qui se déguisaient pour
la circonstance en «père Noël». A l’en-
tame de son récit, ses yeux brillaient, à
l’évocation de ces années «fastes». Pé-
riode d’insouciance, de vivre ensemble
et surtout de tolérance. «A part le sapin
de Noël, tous les autres ingrédients pour
fêter cet événement étaient présent.
Bûches, confiserie, chocolats, gâteaux
en tout genre. Mes frères et moi avions
même le père Noël comme ultime ca-
S
deau. C’était ma mère, pour nous faire
plaisir et donner de la solennité à cette
fête, qui jouait le rôle de père Noël»,
a-t-il indiqué. Et d’ajouter : «Notre mère
nous enjoignait de laisser nos chaussu-
res devant la cheminée pour que le père
Noël nous ramène des cadeaux. Au petit
matin, effectivement on trouvait par
terre une multitude de cadeaux, pour
notre plus grand bonheur.»
RITES ÉTRANGERS
Le grand-père de Sid Ali M. était imam
de la Grande Mosquée, à la place des
Martyrs, durant les années 1940. Venue
de la région d’Azzefoun, de Kabylie,
cette famille de marabouts, ultraconser-
vatrice, tout en demeurant extrêmement
attachée à l’islam et à ses valeurs, fêtait
néanmoins Noël, cette fête chrétienne
qui célèbre chaque année la naissance
de Jésus de Nazareth (Aïssa chez les
musulmans). «Nous sommes une famille
de pratiquants. Nous sommes même
ultraconservateurs. Ma mère sortait
rarement dehors. Ou si elle le faisait,
c’est soit avec mon père ou avec l’un
de nous, vêtue toujours de son haïk»,
précise notre interlocuteur. Selon lui, la
présence coloniale en Algérie a tissé des
liens et créé des habitudes qui ne sont
pas forcément celles de la culture et de
religion des Algériens. Ils ont adopté ces
traditions, ces rites étrangers de manière
mécanique, sans qu’il puisse y avoir de
connotation cultuelle ou religieuse à
leur geste. «Nos grands-parents et nos
parents ont vécu et cohabité avec les
Européens. Cette cohabitation a fait
que quelques-unes de leurs fêtes sont
devenues les nôtres. C’était peut-être
un autre ‘‘butin de guerre’’. Nous avons
ainsi partagé leur tradition religieuse,
tout en restant profondément musul-
man», a-t-il indiqué. Mais le début des
années 1990, avec la montée de l’in-
tégrisme et du fanatisme en Algérie, a
mis fin à ces «rêves d’enfants» et les
cadeaux qu’ils recevaient à l’occasion
de cet événement. Le regain de religio-
sité a proscrit la célébration de ces fêtes,
sous le prétexte que tout ce qui s’éloigne
de la tradition du Prophète Mohammed
(QSSSL) est illicite. Notamment les fê-
tes chrétiennes et juives. «Moi-même je
ne fête plus Noël depuis la fin des années
1980. Pour le nouvel an, je le fais juste
pour marquer l’événement avec ma
femme, mes enfants ainsi que mes autres
frères. Ça n’a plus le même charme ni le
même goût d’antan. Il faut être à la page
et ne pas être à la traîne avec le reste du
monde», a-t-il révélé. «De plus, avec
le recul, je crois que fêter Noël comme
nous le faisions avant en famille ne
correspond pas à mes croyances. Même
si nous le faisions sans arrière-pensée
religieuse», a-t-il reconnu.
MANQUE D’ENGOUEMENT
Ces derniers jours, sur les réseaux so-
ciaux, des internautes faisaient des com-
mentaires à travers lesquels ils appellent
leurs «frères» à ne pas succomber à la
tentation de célébrer les fêtes de Noël
et du nouvel an. La raison ? Pour ces
internautes, invoquant des hadiths du
Prophète Mohammed (QSSSL), en
fêtant ces événements, cela équivaudrait
à s’assimiler aux chrétiens. Ce qui serait
contraire aux recommandations du Pro-
phète. Pour Mohamed Y., gérant d’une
boulangerie-pâtisserie, à Alger-Centre,
le public algérois ne manifeste plus le
même engouement pour l’achat des
gâteaux et des friandises, pour les fêtes
de fin d’année. L’érosion du pouvoir
d’achat, les innombrables problèmes
auxquels est confronté le citoyen lamb-
da chaque jour, sont pour beaucoup,
selon notre interlocuteur, dans cette
désaffection. «Avant, en prévision du
mois de décembre, on se préparait des
mois à l’avance pour marquer l’événe-
ment comme il se doit pour satisfaire le
client. Ce n’est plus le cas maintenant»,
indique Mohamed Y. «On vend certes
toujours des gâteaux à l’occasion du
nouvel an. Mais la différence est très mi-
nime avec les autres mois de l’année»,
a-t-il ajouté. Pourtant son magasin offre
une pléthore de gâteaux de toutes sortes.
Du chocolat spécial, mélangé aux aman-
des, des friandises pour cette occasion.
Mais les bourses des citoyens peuvent
à peine tenir pour oser s’offrir ce luxe
digne des pays au niveau de vie «élevé».
Meziane Cheballah
Fin des vacances de Noël , des fêtes de fin d'année .
Merci mon Dieu nous avons évité grosse bouffe et orgies diverses.
Cette fin d' année fut un peu rude : mon Loup s'est envolé de l'autre côté de la planète et l'espace de quelques heures mon attrait pour les avions a considérablement décru ; j'ai maudit ce mode de transport qui l'emportait si loin tandis que le saut de puce Chambéry -Londres nous avait été impossible compte tenu des tarifs pratiqués
J'ai beau savoir que l'économie locale est fortement dépendante du tourisme lié aux stations de ski le déferlement des sujets de sa majesté Elisabeth II venus de tout le Royaume Uni (il faut considérer l'Irlande comme quotité négligeable pour l'affirmer ) , des Teutons et des Russes riches de la nouvelle économie pour qui "l'or blanc" est peut être un terme à double sens et la transhumance routière chaque fin de semaine m'agacent.
Le mot est léger quand ces déplacements se conjuguent avec ceux des personnes courant les soldes ... "courant" , c'est beaucoup dire quand sur les axes principaux les voitures sont au coude à coude et roulent à environ 1/10 de la vitesse indiquée comme maximale pour le lieu .
Famille "recomposée "( Dieu que je n'aime pas cette expression mais rien d'autre ne me vient , composée de personnes vivant bien ensemble dans leurs différences de foi , de goûts et saveurs connues et à découvrir nous avons fêté Noël tout simplement autour d'un arbre bricolé car unanimement nous avons choisi ceci plutôt que le traditionnel sapin .
Il a été comme les années précédentes fait de branches mortes rassemblées et fleuries de décorations fabriquées dans les derniers jours .
C'était le premier Noël de Saïd car en Algérie le 25 décembre n'est pas jour de fête . Quelques pâtissiers fabriquent et vendent des bûches mais celles ci sont onéreuses et inaccessibles financièrement à la plus grande partie de la population .
Outre leur prix elles sont aussi boudées car rattachée symboliquement à la période de la colonisation française et à une fête chrétienne .*
Nous avons donc fabriqué un Noël qui nous est propre , celui qui nous correspond .
Très païen comme approche de redonner des arbres et des fruits à des branches mortes :)
Ce n'est pas cela qui a guidé mon choix l'année où fut inaugurée la tradition des branches ; choix économique , écologique mais aussi participation de toute la maisonnée à la décoration.
au fond de moi peut être aussi une volonté de me démarquer , me dissocier , de ce qui se fait dans la famille paternelle des enfants .
Les repas furent volontairement simples tout en respectant la tradition : bûche maison et surtout les rissoles .
A ces pâtisseries de mon enfance se sont ajoutés des makrouts et du matlou venus des étages supérieurs avec les voisines qui ramenaient les assiettes ayant servi de support aux gâteaux qui leurs avaient été portés : une assiette ne se rend jamais vide .
La notion festin dans ces occasions m'a toujours heurtée ; depuis plusieurs années j'ai enfin la possibilité de revenir à mes racines sur ce point comme sur bien d'autres ; possibilité de transmettre ce que j'estime faire partie des valeurs familiales , locales et d'un mélange de protestantisme et d'une vie ancrée dans le monde rural de la vallée du Giffre : un ensemble sans affèterie qui me vient en droite ligne de ma grand mère (qui doit en sourire du fond de sa tombe ).
compléments
*Le pourcentage de chrétiens en Algérie est une question qui fait débat. Il était officiellement de 0,06 % en 2002 selon le gouvernement algérien. Il serait aujourd'hui d'environ 0,7 % de la population totale algérienne (d'après l'ONU et des organismes chrétiens), soit jusqu'à 70 000 chrétiens, surtout des catholiques vivant à l'ouest et à Alger. Les Églises protestantes d'Algérie avançant le chiffre de 50 000 fidèles en 200811, mais le ministère des Affaires religieuse parle de 50 000 chrétiens dans le pays, essentiellement catholiques12. D'autre part, en 2002 l'ONU dénombrait 100 000 catholiques et de 50 000 à 20 000 protestants dans le pays. Quant au World Factbook de la CIA, il estime dans qu'il y aurait 1 % de chrétiens et de juifs en Algérie13. Selon la direction régionale des affaires religieuses, il y aurait environ 2 500 nouveaux convertis en Kabylie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme_au_Maghreb
«Mais en Algérie, il y a pire que le racisme anti-noir», insiste, Stanislas. «Je suis chrétien et ici c'est plus dur que d'être noir».Le racisme religieux en Algérie, une autre histoire, beaucoup plus violente...
http://www.slateafrique.com/93581/les-enfants-ces-racistes-qui-signorent-algerie
http://www.youtube.com/watch?v=ntuGcBn8ihQ
http://www.youtube.com/watch?v=5YMkYLLANWY
http://www.lejournaldalgerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4247:les-barbus-nont-pas-fete-le-nouvel-an-au-quebec&catid=38:top-news-
http://www.algeriepyrenees.com/article-algerie-l-intolerance-pointe-de-nouveau-le-nez-95872330.html
El Watan - Lundi 26 décembre 2011 - 4
L’ACTUALITÉ
LES ALGÉRIENS PRÉPARENT LE RÉVEILLON
Forte demande sur le grand Sud
● Les hôtels sont complets depuis 3 semaines et l’offre ne répond pas à la demande.
e réveillon du nouvel an
approche. Les Algériens
semblent avoir une idée pré-
cise sur le lieu où ils franchiront
le seuil de la nouvelle année. Cha-
cun a opté pour une destination en
fonction de son pouvoir d’achat.
Les plus nantis vont festoyer
dans les hôtels 5 étoiles de la
capitale. Les autres ont contacté
des agences de voyages qui pro-
posent des formules attractives,
pour aller sous d’autres cieux. Et
il y a ceux qui se contentent d’un
repas familial dans une ambiance
conviviale, comme c’est le cas
de G. Habiba qui travaille dans
le secteur du journalisme et de la
communication. «Je vais le pas-
ser à la maison, devant ma télé,
ou en lisant un bon livre comme
de coutume, je n’ai ni les moyens
ni la bonne compagnie et encore
moins le temps, puisqu’on bosse
le 1er janvier», confie-t-elle. Pour
Aldjia, qui est dans les relations
publiques d’une entreprise de
téléphonie mobile, «la plupart
le fêtent chez eux ou à l’étranger
par manque d’originalité. A part
dîner et écouter de la musique, y a
rien chez nous et puis par rapport
aux mentalités aussi, il n’y en a
pas beaucoup qui le fêtent en di-
sant que ce n’est pas à nous».
Ceci dit, les Algériens ne se pri-
vent pas des joies de cette occa-
sion. A l’hôtel Sofitel, on a mis
les petits plats dans les grands.
La responsable de la communi-
cation et des relations publiques,
que nous avons contactée, nous a
affirmé que la direction a décidé
d’organiser une soirée avec ani-
mation au restaurant El Mourd-
jane à 15 000 DA par personne.
«Nous avons également mis en
place une promotion sur le tarif
des chambres que nous proposons
à 15 000 DA pour la nuit du 31 dé-
cembre. L’animation sera assurée
par un trio de musiciens.» Beau-
coup ont déjà réservé. La salle
Tassili du prestigieux hôtel Hilton
d’Alger propose une escale culi-
naire et une ambiance festive sous
le slogan «Phare de la lune».
Du côté des agences de voyages,
cette époque de l’année est une
opportunité pour améliorer le
chiffre d’affaires. Bachir Djeribi,
président du Syndicat national des
agences de voyages (SNAV), nous
donne les tendances générales. Au
niveau international, «la Turquie
a la plus grande part. Le Maroc
arrive à petits pas. D’ailleurs
l’agence Zenata Voyages a prévu
un charter pour Casablanca à
partir d’Oran. C’est ainsi que
certains iront à Marrakech pour
planter leur décor de début d’an-
née. L’Espagne est aussi une
destination pour des hommes
d’affaires. L’Egypte est en baisse,
malgré les efforts déployés par
la représentante d’Egytair en
Algérie qui tente de mettre en
contact les agences de voyages al-
gériennes avec leurs homologues
égyptiennes». En Algérie, c’est
l’appel du désert qui l’emporte.
Les hôtels sont complets depuis 3
semaines et l’offre ne répond pas
à la demande, puisque plusieurs
établissements hôteliers publics
sont en rénovation. La majorité
part en voiture, car le transport
aérien reste très cher. «Il y a une
forte demande à Tamanrasset et
Djanet. Il faut savoir que les
agences locales ont pris l’initia-
tive de réduire leurs prix de 50%.
Le wali de Tam a procédé à l’ins-
tallation d’un espace saharien
destiné à la clientèle nationale :
il s’agit d’un camp de 300 per-
sonnes avec sanitaires et autres
commodités pour leur permettre
de passer un agréable séjour»,
explique M. Djeribi. Une manière
de compenser les pertes dues au
manque de touristes étrangers ?
Pas tout à fait, mais il permet au
moins de garder les agences loca-
les sous perfusion.
Contacté, Hamou Ouyahia, direc-
teur général de l’EGT Tamanras-
set, nous lance tout de go : «On
est déjà complet. La plupart des
clients, pratiquement des familles,
viennent d’Alger. Il y a quelques
étrangers (des Français). L’hôtel
Tahat, d’une une capacité de 148
chambres, propose un séjour de
4 jours/3 nuits à 27 000 DA avec
déjeuner, soirée de réveillon et 2
excursions.» Et pour décompres-
ser et profiter d’un dépaysement
total, une nuitée a été program-
mée dans le site enchanteur de
l’Assekrem. Nadjah Boudjelloua,
directeur général de Shams tours,
nous confirme que certaines des-
tinations traditionnelles sont en
baisse comme la Tunisie. «Le flux
a diminué par rapport aux années
précédentes, malgré l’effort des
hôteliers», dira-t-il, remarquant
pour reprendre ses termes «l’ab-
sence de l’Office national du
tourisme tunisien (ONTT)».
Selon les estimations des res-
ponsables de cet office, «près de
100 000 Algériens sont attendus
durant les fêtes de fin d’année».
Offrir une nouvelle image de la
Tunisie est l’objectif du gouver-
nement. Des efforts considérables
sont consentis dans le but de relan-
cer le tourisme, notamment après
la Révolution. Selon lui, le Maroc
et la Turquie sont très demandés.
En dépit de la cherté du billet, ces
destinations offrent un produit
très intéressant (rapport qualité/
prix). Quant à la relance du Grand
Sud, elle reste encore largement
freinée par la cherté du transport
aérien. Des négociations ont été
entamées depuis deux mois avec
la direction d’Air Algérie avec
la médiation du ministère du
Tourisme et de l’Artisanat, pour
bénéficier «d’une offre packagée»
avec une palette de formules. Les
négociations n’ont pas encore
abouti.
FÊTES DE FIN D’ANNÉE
Quand la nostalgie le dispute au rejet
i ce n’était votre question, j’ai
complètement oublié que le 25 dé-
cembre coïncide avec la fête de Noël»,
affirme Sid Ali M., rencontré dans une
pâtisserie-confiserie, à Ben Aknoun.
Cet ingénieur des Ponts et Chaussées,
50 ans, au regard malicieux, a grandi à
La Casbah dans une famille nombreuse.
«Quand j’étais tout jeune, on célébrait
tous les ans les fêtes de Noël et du
nouvel an avec mes frères et sœurs», se
remémore-t-il. Il se souvient de ces an-
nées 1970-80, où les Algériens, sans être
des chrétiens, célébraient Noël dans la
convivialité. C’était surtout une aubaine
pour les enfants de recevoir des cadeaux
de leurs parents qui se déguisaient pour
la circonstance en «père Noël». A l’en-
tame de son récit, ses yeux brillaient, à
l’évocation de ces années «fastes». Pé-
riode d’insouciance, de vivre ensemble
et surtout de tolérance. «A part le sapin
de Noël, tous les autres ingrédients pour
fêter cet événement étaient présent.
Bûches, confiserie, chocolats, gâteaux
en tout genre. Mes frères et moi avions
même le père Noël comme ultime ca-
S
deau. C’était ma mère, pour nous faire
plaisir et donner de la solennité à cette
fête, qui jouait le rôle de père Noël»,
a-t-il indiqué. Et d’ajouter : «Notre mère
nous enjoignait de laisser nos chaussu-
res devant la cheminée pour que le père
Noël nous ramène des cadeaux. Au petit
matin, effectivement on trouvait par
terre une multitude de cadeaux, pour
notre plus grand bonheur.»
RITES ÉTRANGERS
Le grand-père de Sid Ali M. était imam
de la Grande Mosquée, à la place des
Martyrs, durant les années 1940. Venue
de la région d’Azzefoun, de Kabylie,
cette famille de marabouts, ultraconser-
vatrice, tout en demeurant extrêmement
attachée à l’islam et à ses valeurs, fêtait
néanmoins Noël, cette fête chrétienne
qui célèbre chaque année la naissance
de Jésus de Nazareth (Aïssa chez les
musulmans). «Nous sommes une famille
de pratiquants. Nous sommes même
ultraconservateurs. Ma mère sortait
rarement dehors. Ou si elle le faisait,
c’est soit avec mon père ou avec l’un
de nous, vêtue toujours de son haïk»,
précise notre interlocuteur. Selon lui, la
présence coloniale en Algérie a tissé des
liens et créé des habitudes qui ne sont
pas forcément celles de la culture et de
religion des Algériens. Ils ont adopté ces
traditions, ces rites étrangers de manière
mécanique, sans qu’il puisse y avoir de
connotation cultuelle ou religieuse à
leur geste. «Nos grands-parents et nos
parents ont vécu et cohabité avec les
Européens. Cette cohabitation a fait
que quelques-unes de leurs fêtes sont
devenues les nôtres. C’était peut-être
un autre ‘‘butin de guerre’’. Nous avons
ainsi partagé leur tradition religieuse,
tout en restant profondément musul-
man», a-t-il indiqué. Mais le début des
années 1990, avec la montée de l’in-
tégrisme et du fanatisme en Algérie, a
mis fin à ces «rêves d’enfants» et les
cadeaux qu’ils recevaient à l’occasion
de cet événement. Le regain de religio-
sité a proscrit la célébration de ces fêtes,
sous le prétexte que tout ce qui s’éloigne
de la tradition du Prophète Mohammed
(QSSSL) est illicite. Notamment les fê-
tes chrétiennes et juives. «Moi-même je
ne fête plus Noël depuis la fin des années
1980. Pour le nouvel an, je le fais juste
pour marquer l’événement avec ma
femme, mes enfants ainsi que mes autres
frères. Ça n’a plus le même charme ni le
même goût d’antan. Il faut être à la page
et ne pas être à la traîne avec le reste du
monde», a-t-il révélé. «De plus, avec
le recul, je crois que fêter Noël comme
nous le faisions avant en famille ne
correspond pas à mes croyances. Même
si nous le faisions sans arrière-pensée
religieuse», a-t-il reconnu.
MANQUE D’ENGOUEMENT
Ces derniers jours, sur les réseaux so-
ciaux, des internautes faisaient des com-
mentaires à travers lesquels ils appellent
leurs «frères» à ne pas succomber à la
tentation de célébrer les fêtes de Noël
et du nouvel an. La raison ? Pour ces
internautes, invoquant des hadiths du
Prophète Mohammed (QSSSL), en
fêtant ces événements, cela équivaudrait
à s’assimiler aux chrétiens. Ce qui serait
contraire aux recommandations du Pro-
phète. Pour Mohamed Y., gérant d’une
boulangerie-pâtisserie, à Alger-Centre,
le public algérois ne manifeste plus le
même engouement pour l’achat des
gâteaux et des friandises, pour les fêtes
de fin d’année. L’érosion du pouvoir
d’achat, les innombrables problèmes
auxquels est confronté le citoyen lamb-
da chaque jour, sont pour beaucoup,
selon notre interlocuteur, dans cette
désaffection. «Avant, en prévision du
mois de décembre, on se préparait des
mois à l’avance pour marquer l’événe-
ment comme il se doit pour satisfaire le
client. Ce n’est plus le cas maintenant»,
indique Mohamed Y. «On vend certes
toujours des gâteaux à l’occasion du
nouvel an. Mais la différence est très mi-
nime avec les autres mois de l’année»,
a-t-il ajouté. Pourtant son magasin offre
une pléthore de gâteaux de toutes sortes.
Du chocolat spécial, mélangé aux aman-
des, des friandises pour cette occasion.
Mais les bourses des citoyens peuvent
à peine tenir pour oser s’offrir ce luxe
digne des pays au niveau de vie «élevé».
Meziane Cheballah
vendredi 30 novembre 2012
range ta chambre ma fille !
Vendredi après midi entendit déjà quelques "ras le bol " jetés aux 4 vents des murs de la chambre de petite dernière .
Samedi l'orage gronda entre ces mêmes murs car pour nettoyer un tant soit peu il fallait être pro du slalom entre objets n'étant visiblement pas à leur place .
Il faut dire aussi que petite dernière également appelée mademoiselle H doit avoir peur de se perdre dans les méandre de l'appartement car son matériel scolaire est disséminé entre séjour et cuisine , passant occasionnellement par la case {son bureau }.
Les chaussettes en boule et sales , souvent esseulées doivent être dotée d'une autonomie de mouvement qui leur est spécifique et je ne parlerais pas de celle du tee-shirt ou de la veste polaire ... il est un lieu que ces vêtements méconnaissent : le panier à linge sale
Il est pourtant rouge et de belle taille , placé dans la salle d'eau .
C'est il me semble un endroit adapté pour qui se déshabille avant de se laver .
Revenons à nos moutons et plus encore .
Des moutons il y en avait , de belles espèces , gros et gras de poussières mêlées de perles et bouts de papiers mais ce n'était point le pire : j'ai cru en jetant un oeil -un seul - dans la pièce qui tenait plus du cabanon à poubelles que de la chambre qu'un troupeau de chats errants y avaient apporté les trophées d'une nuit de folie à dépecer les sacs d'ordures stockés au bout de la rue .
J'avais pourtant dit avec ma diplomatie habituelle que cette chambre devait être rangée avant midi .
Il est important de précise un horaire avec petite dernière car elle peut sans sourciller affirmer une semaine durant qu'elle va ranger sa chambre au moment de mettre le couvert , débarrasser la table , ranger les courses alimentaires ou sortir le sac des déchets recyclables ...
L'orage est devenu tempête mâtinée d'ouragan ; elle ne pourrait sortir de là qu'une fois la pièce en ordre .
J'avais là un argument de taille puisqu'elle avait programmé le festival de la BD et le cinéma pour la fin d'après midi .
13 heures ; il ne traîne rien d'apparent .
Sa soeur fait sa peste , ricane ... donne toute la démesure de l'adolescente de bientôt 16 ans dont la chambre semble être conforme à mes attentes .
Elle ne donne en rien l'air de craindre une descente de la brigade du tigre-maman .
Jusqu'au moment où elles sont parties en classe cet après midi "tout est calme , reposé" ... presque à pouvoir entendre les clochettes tintinabuler; mes yeux étaient voilés , ça c'est certain grrrrr... grrrr... !
Quel est le diable qui m'a soufflé de jouer à la tornade blanche ? de ramasser le plus gros pour que le désordre ne s'accumule pas ?
peut être sont ce les 2 sandales de Mlle H sur le pas de porte de notre chambre ....
J'ai fulminé en silence (silence en attendant ) et fait un tas que Mlle H ferait bien de ramasser en silence quand elle rentrera d'ici peu .
Les nuées ardentes ont dévalé sous le lit et l'armoire dans la chambre de Mlle B , celle qui se donne un air rangé , bien sous toutes les coutures .
Les monceaux de feuilles de cours et de brouillons ,d'échantillons cosmétiques , d'étiquettes ôtées de vêtements , de cotons ayant démaquillé sont venus au gré du passage du balai (après avoir bouché l'aspirateur )
Le bouchon de magma visqueux subit une telle pression que la lave va jaillir pour peu qu'elle ouvre la bouche en ouvrant sa porte de chambre
et à la première goutte de salive nous risquons la caldeira de type hydrothermal.
Je sais bien que je n'ai pu leur transmettre des gènes porteurs des indications "rangement efficace " , "classement " ,"bureau ordonné " selon le sens commun ; je possède en double exemplaire la version récessive "empiler " , "mettre dans un coin" , "déplacer les piles en fonction des nécessités du moment "... mais mon "bordel" à moi n'est pas associé à la version "hygiène désastreuse " .
No comment sur l'origine de la tare qu'elles expriment ainsi .
Ma mère adepte du nettoyage à l'aiguille à tricoter des fentes entre les lames de parquet et mon père qui chasse le moindre débordement hors d'une étagère seraient horrifiés , horripilés par les chaussettes sales et solitaires qui émergent avec les poils du balai de sous le canapé en un tintement de vaisselle qui m'indique la présence incongrue de tasse , verre, petite cuillère ...
Moi , je rage et je peste dans l'appartement vide car ces découvertes saugrenues sont généralement faites quand les "miss" sont en classe
et si je laisse la chaussure en toile de Mlle H au milieu de la cuisine soyez sûrs qu'elle ne la ramassera pas .
Au mieux la chaussure sera poussée le long d'une plinthe et une plainte ne servira à rien ; j'en ai fait l'expérience 3 semaines durant avec pour seul effet de me prendre régulièrement les pieds dedans à en perdre l'équilibre .
Mlle H n'a pas bronché , elle .
25 novembre
Depuis ce mot d'humeur un mois au moins est passé .
La chaussure a fini dans la poubelle .
Par deux fois le passage de l'aspirateur dans les chambres des filles a déclenché les foudres maternelles niveau minimum car je prends soin de laisser traîner le traîneau aspirant dans le couloir avant de m'attaquer à leur cagna ; cela ne fait pas tout mais a une certaine efficacité .
Le sèche -cheveux a été retrouvé dans le sèche linge "pour que ma soeur ne le prenne pas " , les chaussettes sont loin d'avoir toutes retrouvé leur compagne , les petites culottes de Mlle H sont de plus en plus souvent dans le panier à linge sale (dans le pantalon mais c'est déjà ça ), la chemise scoute y atterrit elle aussi même si les manches ne sont pas plus déroulées que les bas de pantalons et quand elle range sa chambre j'ai tout d'un coup beaucoup de linge à laver ... parfois même pas déplié :( , pris dans l'ardeur et l'urgence de laisser une apparence d'ordre .
Je n'ai pas osé ouvrir les tiroirs et portes de placards en faisant ma tournée des popottes .
A propos de popottes que fait la gamelle sale planquée depuis le dernier We scout sur le dessus de l'armoire ?
Montée sur la chaise j'ai failli en perdre mon équilibre déjà instable ... je renonce
oui ?
non?
NON !!
Il y a des progrès qu'il faut parfois bien chercher mais il y en a
et puis maintenant que me voilà "mère au foyer" je ne vais pas prendre le risque que l'on me fasse culpabiliser par ce que je préfère commencer par ce qui me plaît vraiment au risque de laisser se développer de façon incontrôlée le désordre familial familier
Il me faut aussi être honnête : il y a sans doute plus d'acquis que d'inné la dedans
Certain(e)s comme moi ont pris le contre pied du modèle parental et d'autres trouvent que celui ci a du bon surtout quand le choix se fait entre un bouquin , un film , une sortie OU une chambre "nickel-chrome" , rutilante , astiquée .
Je ne suis pas une fée du logis au sens commun de l'expression et puis ?
J'assure le minimum syndical et comme beaucoup sans doute je ne prend pas mon pied à passer la panosse *
Les grandes manoeuvres une fois par mois et "basta " :)
Bon , je vais aller ranger ma chambre
peut être que l'éducation par l'exemple aura l' effet attendu :)
* ailleurs appelée serpillière
Samedi l'orage gronda entre ces mêmes murs car pour nettoyer un tant soit peu il fallait être pro du slalom entre objets n'étant visiblement pas à leur place .
Il faut dire aussi que petite dernière également appelée mademoiselle H doit avoir peur de se perdre dans les méandre de l'appartement car son matériel scolaire est disséminé entre séjour et cuisine , passant occasionnellement par la case {son bureau }.
Les chaussettes en boule et sales , souvent esseulées doivent être dotée d'une autonomie de mouvement qui leur est spécifique et je ne parlerais pas de celle du tee-shirt ou de la veste polaire ... il est un lieu que ces vêtements méconnaissent : le panier à linge sale
Il est pourtant rouge et de belle taille , placé dans la salle d'eau .
C'est il me semble un endroit adapté pour qui se déshabille avant de se laver .
Revenons à nos moutons et plus encore .
Des moutons il y en avait , de belles espèces , gros et gras de poussières mêlées de perles et bouts de papiers mais ce n'était point le pire : j'ai cru en jetant un oeil -un seul - dans la pièce qui tenait plus du cabanon à poubelles que de la chambre qu'un troupeau de chats errants y avaient apporté les trophées d'une nuit de folie à dépecer les sacs d'ordures stockés au bout de la rue .
J'avais pourtant dit avec ma diplomatie habituelle que cette chambre devait être rangée avant midi .
Il est important de précise un horaire avec petite dernière car elle peut sans sourciller affirmer une semaine durant qu'elle va ranger sa chambre au moment de mettre le couvert , débarrasser la table , ranger les courses alimentaires ou sortir le sac des déchets recyclables ...
L'orage est devenu tempête mâtinée d'ouragan ; elle ne pourrait sortir de là qu'une fois la pièce en ordre .
J'avais là un argument de taille puisqu'elle avait programmé le festival de la BD et le cinéma pour la fin d'après midi .
13 heures ; il ne traîne rien d'apparent .
Sa soeur fait sa peste , ricane ... donne toute la démesure de l'adolescente de bientôt 16 ans dont la chambre semble être conforme à mes attentes .
Elle ne donne en rien l'air de craindre une descente de la brigade du tigre-maman .
Jusqu'au moment où elles sont parties en classe cet après midi "tout est calme , reposé" ... presque à pouvoir entendre les clochettes tintinabuler; mes yeux étaient voilés , ça c'est certain grrrrr... grrrr... !
Quel est le diable qui m'a soufflé de jouer à la tornade blanche ? de ramasser le plus gros pour que le désordre ne s'accumule pas ?
peut être sont ce les 2 sandales de Mlle H sur le pas de porte de notre chambre ....
J'ai fulminé en silence (silence en attendant ) et fait un tas que Mlle H ferait bien de ramasser en silence quand elle rentrera d'ici peu .
Les nuées ardentes ont dévalé sous le lit et l'armoire dans la chambre de Mlle B , celle qui se donne un air rangé , bien sous toutes les coutures .
Les monceaux de feuilles de cours et de brouillons ,d'échantillons cosmétiques , d'étiquettes ôtées de vêtements , de cotons ayant démaquillé sont venus au gré du passage du balai (après avoir bouché l'aspirateur )
Le bouchon de magma visqueux subit une telle pression que la lave va jaillir pour peu qu'elle ouvre la bouche en ouvrant sa porte de chambre
et à la première goutte de salive nous risquons la caldeira de type hydrothermal.
Je sais bien que je n'ai pu leur transmettre des gènes porteurs des indications "rangement efficace " , "classement " ,"bureau ordonné " selon le sens commun ; je possède en double exemplaire la version récessive "empiler " , "mettre dans un coin" , "déplacer les piles en fonction des nécessités du moment "... mais mon "bordel" à moi n'est pas associé à la version "hygiène désastreuse " .
No comment sur l'origine de la tare qu'elles expriment ainsi .
Ma mère adepte du nettoyage à l'aiguille à tricoter des fentes entre les lames de parquet et mon père qui chasse le moindre débordement hors d'une étagère seraient horrifiés , horripilés par les chaussettes sales et solitaires qui émergent avec les poils du balai de sous le canapé en un tintement de vaisselle qui m'indique la présence incongrue de tasse , verre, petite cuillère ...
Moi , je rage et je peste dans l'appartement vide car ces découvertes saugrenues sont généralement faites quand les "miss" sont en classe
et si je laisse la chaussure en toile de Mlle H au milieu de la cuisine soyez sûrs qu'elle ne la ramassera pas .
Au mieux la chaussure sera poussée le long d'une plinthe et une plainte ne servira à rien ; j'en ai fait l'expérience 3 semaines durant avec pour seul effet de me prendre régulièrement les pieds dedans à en perdre l'équilibre .
Mlle H n'a pas bronché , elle .
25 novembre
Depuis ce mot d'humeur un mois au moins est passé .
La chaussure a fini dans la poubelle .
Par deux fois le passage de l'aspirateur dans les chambres des filles a déclenché les foudres maternelles niveau minimum car je prends soin de laisser traîner le traîneau aspirant dans le couloir avant de m'attaquer à leur cagna ; cela ne fait pas tout mais a une certaine efficacité .
Le sèche -cheveux a été retrouvé dans le sèche linge "pour que ma soeur ne le prenne pas " , les chaussettes sont loin d'avoir toutes retrouvé leur compagne , les petites culottes de Mlle H sont de plus en plus souvent dans le panier à linge sale (dans le pantalon mais c'est déjà ça ), la chemise scoute y atterrit elle aussi même si les manches ne sont pas plus déroulées que les bas de pantalons et quand elle range sa chambre j'ai tout d'un coup beaucoup de linge à laver ... parfois même pas déplié :( , pris dans l'ardeur et l'urgence de laisser une apparence d'ordre .
Je n'ai pas osé ouvrir les tiroirs et portes de placards en faisant ma tournée des popottes .
A propos de popottes que fait la gamelle sale planquée depuis le dernier We scout sur le dessus de l'armoire ?
Montée sur la chaise j'ai failli en perdre mon équilibre déjà instable ... je renonce
oui ?
non?
NON !!
Il y a des progrès qu'il faut parfois bien chercher mais il y en a
et puis maintenant que me voilà "mère au foyer" je ne vais pas prendre le risque que l'on me fasse culpabiliser par ce que je préfère commencer par ce qui me plaît vraiment au risque de laisser se développer de façon incontrôlée le désordre familial familier
Il me faut aussi être honnête : il y a sans doute plus d'acquis que d'inné la dedans
Certain(e)s comme moi ont pris le contre pied du modèle parental et d'autres trouvent que celui ci a du bon surtout quand le choix se fait entre un bouquin , un film , une sortie OU une chambre "nickel-chrome" , rutilante , astiquée .
Je ne suis pas une fée du logis au sens commun de l'expression et puis ?
J'assure le minimum syndical et comme beaucoup sans doute je ne prend pas mon pied à passer la panosse *
Les grandes manoeuvres une fois par mois et "basta " :)
Bon , je vais aller ranger ma chambre
peut être que l'éducation par l'exemple aura l' effet attendu :)
* ailleurs appelée serpillière
Inscription à :
Articles (Atom)