lundi 17 septembre 2012

de l'image nait le texte





qui trop embrasse mal etreint
laissant un coeur  éteint  à dessein
une femme  de papier peint
 dont il ne veux que le dessin
papier  collé , papier mâché
silhouette  déshabillée
femme déformée , désagrégée
utilisée , manipulée
femme  dont on capture le destin
par un plaisir malin
de détruire , démolir  les pensées
qui parfois fini par ne plus  s'habiter
qui a raison perdue
qui vivre  ne sait plus

femme déchirée , massacrée
ramassée , enlacée , embrassée
aidée à se reconstruire
incitée  à vivre
pour elle
afin  de pouvoir  les autres aimer
en  étant  dotée d'elle et d'ailes
déployées  pour envelopper
et se develloper

 femme décapée
dont il ne reste qu'une trace
sur le  papier
trace qui passe et s'efface
femme réelle modifiée
par un "homme"  selon son gré
 "homme" qui  n'en a que la figure
et connait  surtout la morsure
 l'art de  blesser , qui deteste
femme en detresse

femme qui réapparait de l'autre côté du  mur
à travers lequel elle est attrapée
mains fortes  sur  l'omoplate posée
pour la tirer vers  le futur
qui n'a pas  honte  de  ce qu'elle vit
 femme ,être  qui vit
qui s'exprime
parfois déprime
 quand le passé   à elle
de force se  rappelle
femme  au final reparéé
résilience
de l'interieur éclairée
fin de massacre de l'innocence

 photo  mise e ligne Renaud Jules Deschênes Once-a-dancer-Laura-Zalenga-Photography.jpeg

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