vendredi 5 février 2010

0.5 g par litre de sang

( copié collé 05/02/2010)

"C’est un médicament bon marché qui soigne une maladie dite incurable, sans effets secondaires majeurs. Et pourtant, un an et demi après sa médiatisation, le baclofène n’est toujours pas reconnu officiellement comme un traitement de l’alcoolisme. Lorsque le professeur Olivier Ameisen publie Le Dernier Verre aux éditions Denoël, fin 2008, l’engouement du public est immédiat. Alors que les alcooliques rechutent dans 90% des cas, ce cardiologue français, qui exerce aujourd’hui en France et enseigne depuis plus de vingt ans aux Etats-Unis, s’est délivré de sa dépendance en quelques semaines, en 2004, avec un produit utilisé à l’origine dans les troubles musculaires bénins d’origine neurologique. Un traitement dont le coût n’excède pas un euro par jour."

"Pour les laboratoires, la recherche sur le baclofène, qui permettrait de guérir l'addiction à l'alcool, n’est pas une priorité. «Vieux» de quarante ans, ce médicament est devenu un générique et n’a donc aucun intérêt commercial. L’américain Alkermes, qui développe actuellement un médicament contre l’alcoolisme, utilise bien le baclofène, mais en l’associant à une autre molécule. Un produit qui ne sera pas commercialisé avant plusieurs années, mais brevetable et donc rentable. Des dosages controversés Un essai clinique va toutefois être lancé dans les prochains mois en France, grâce à un financement public. Coordonné par le professeur Michel Detilleux, il portera certes sur l’utilisation du baclofène dans le traitement de l’alcool, mais les doses utilisées ne dépasseront pas 90 mg par jour, «afin de ne pas fausser l’étude. Car au-delà de 90 mg, il est probable que les effets secondaires pourront être reconnus par les patients, ce qui influencerait les résultats», indique Michel Detilleux.

«Inutile, voire nuisible, soupire Renaud de Beaurepaire qui s’est joint à Olivier Ameisen pour demander des recherches avec un dosage plus important. La majorité des patients ont besoin de fortes doses, qui sont la plupart du temps très bien supportées. L’étude va donc faussement conclure à l’inefficacité du baclofène.» Les deux hommes s’apprêtent d’ailleurs à publier un article sur leurs propres observations dans une revue scientifique française. «Ils s’inscrivent délibérément dans une démarche non scientifique», répond Michel Detilleux, qui assure qu’en cas de résultat positif, des recherches sur de plus hautes doses pourraient être lancées. Mais avec quels fonds? L’étude a déjà été retardée faute d’argent, et rien ne garantit que l’Etat remettra la main à la poche. Surtout si les résultats ne sont pas significatifs."


En attendant l'alcool est une drogue toujours bien vendue avec l'aval de l'état qui se "sucre" au passage non pour faire monter les degrés mais les sommes empochées sous forme de taxes

Il y a toujours des alcooliques en cures de désintoxication qui encombrent certains services hospitaliers et prennent un pt'it verre en sortant histoire de de se remettre du sevrage .
Il faut bien creuser le "trou de la sécu " ....

http://alainterrenet.blog.mongenie.com/doc/usr/h/r/B/869633.jpg
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et pour sourire un peu ( jaune comme un cirrhotique )....


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