dimanche 4 avril 2010

livres du monde et monde des livres (2)

Iran ... alors que nous préparions Pâques une fête y est célébrée à l'occasion de l'arrivée du printemps .
"on continue en Iran, à pratiquer allègrement un rite païen (plus pudiquement, chez les Musulmans, on dit "pré-islamique") d’adoration du feu.

Le Chahar Shanbe Soori (littéralement, Mercredi Rouge) est un rituel qui consiste à bondir par dessus des feux pour fêter la nouvelle année (qui commence à l’équinoxe du printemps, approximativement, en Iran). On récite alors une formule rituelle dans laquelle on donne la couleur jaune au feu, c’est à dire les maux, et l’on prend son rouge, c’est à dire les biens. La fête est célébrée indifféremment par toutes les religions, y compris minoritaires, et ne comporte pas de signification religieuse."

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/ca-chauffe-en-iran-71886.

Ce pays n'est pas qu'un monde de barbus et de tchadors .
Une femme , Zoyâ Pirzâd , évoque le quotidien des femmes dans ses nouvelles et romans . l'évolution possible de leur vie vers une indépendance à laquelle certaines n'aspirent pas

"J’écris beaucoup sur les femmes car elles sont au centre de mes préoccupations en ce moment. Le fait que les femmes soient considérées comme forcément dépendantes des hommes, c’est quelque chose qui me dérange. En Iran, en Arménie, en Inde, dans beaucoup de pays de culture non occidentale, la fille est d’abord, lorsqu’elle naît, la fille de son père, puis elle est la femme de son mari, puis la mère de son fils. Le sort de la femme est toujours lié à celui d’un homme. Voilà ce que la société attend des femmes : travailler à la maison, se marier, puis avoir des enfants. C’était le cas en France il y a une cinquantaine d’années. Néanmoins, la situation a évolué en Iran. Les nouvelles du Goût âpre des kakis reflètent largement la réalité, à savoir que certaines femmes travaillent et que d’autres restent à la maison, comme dans beaucoup de pays. La particularité en Iran, c’est que la famille est encore très envahissante."


L'appartement , une des nouvelles publiées dans le goût âpre des kakis est une belle illustration de cette dualité .

J'avais beaucoup aimé comme tous les après midi et On s'y fera mais c'est un coup de coeur particulier que j'ai ressenti pour l'ouvrage qui lui a valu le prix Courrier International
Le goût âpre des kakis , nouvelle dont le titre est éponyme de celui du livre , n'est pas celle que je retiendrais si je devait choisir .
L'appartement pour l'ironie de situation , pour les personnages et leur description à travers des actes de leur vie , les tâches qui lui sont lié et l'harmonica ont été des morceaux de plaisir de lire consommés sans modération .
A découvrir si le coeur vous en dit !

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