mardi 30 mars 2010

proposition de quelques articles d'actualité

à propos des interventions en Afghanistan , de leurs modalités
"Intitulé "Le paradigne Rover ou les paradoxes de de la standardisation en coalition", il
( l'article )retrace avec force détails l'histoire du Rover depuis 2002, un produit de la société américaine L-3 Com. L'intérêt de son récit est qu'au delà des questions tactiques, il décrit les mécanismes de marketing mis en oeuvre pour imposer le produit,
d'abord aux militaires américains, puis aux alliés. C'est là que, pour la France, le bât blesse. "En établissant des normes calquées sur leurs modes d'actions nationaux (Rover n'était même pas aux normes Otan), les Américains déclenchent une suite de crash programs chez leurs alliés, poussès par l'impératif catégorique de l'interopérabilité en coalition. Pour ces derniers, il faut acheter le système, sans lequel, visiblement, une nation engagée dans le combat commun peut soudainement perdre de son efficacité et de sa plus-value opérationnelle, faute de fonctionner en symbiose et selon les mêmes codes que les autres. Ces crash programs sont d'autant plus mal vécus, qu'ils ne sont pas issus d'une discussion commune en amont, mais d'une logique verticale qui va du dominant aux dominés, dans un contexte n'offrant guère d'alternatives réelles. La situation équivaut à la reconnaissance explicite d'une subordination doctrinale et opérationnelle des alliés s'ils désirent réellement pouvoir combattre avec les Etats."

voir aussi http://www.newsnours.com/2010/03/la-cia-veut-influencer-les-francais-avec-des-images.html

et de leurs conséquences :

Sur l'Afghanistan, M. Sarkozy ne s'est pas étendu. Il a refusé en janvier d'accroître le nombre de soldats combattants français, malgré les demandes américaines. "En France, il n'est pas facile d'expliquer pourquoi des soldats français meurent en Afghanistan", a-t-il observé lundi. [....)

La veille, Barack Obama avait effectué son premier déplacement en Afghanistan. M. Sarkozy a réitéré l'engagement militaire français tant que durerait celui des Américains : "Nous resterons avec vous en Afghanistan, car la lutte contre le terrorisme nous concerne tous." Mais on était loin du ton du discours de 2007, lorsqu'il avait déclaré : "Chaque fois qu'un soldat américain meurt dans le monde, je pense à ce que l'armée américaine a fait pour la France."




Il n'y a pas que des talibans et des hommes militaires dans ce pays , il y a des bénévoles pour les soins
(...)Le manque d'argent, cruel, laisse certains enfants à la porte. Pourtant, que de miracles ont été accomplis depuis qu'un soir de décembre 2001, un mois après l'éviction des talibans, est née l'idée folle de construire un hôpital de pointe à Kaboul, où l'on pratiquerait des actes chirurgicaux inédits dans le pays.(...)
L'hôpital sort de terre, sols, murs, plafonds... En 2005, l'IMFE est inauguré. Quatre blocs opératoires, cent lits d'hospitalisation dont quinze de soins intensifs et de réanimation. Commence alors le véritable casse-tête : le faire fonctionner. Trouver de l'argent, toujours, du personnel (358 personnes y travaillent, dont 320 Afghans), mobiliser des chirurgiens, médecins, infirmiers et ingénieurs biomédicaux pour que, bénévoles, ils viennent mettre leur expérience au profit d'un peuple qui n'a jamais vu ça, faire venir des scanners, des consommables, former les futures générations de spécialistes afghans, ceux-là même qui, un jour, seront les gardiens d'un temple qu'ils auront appris à faire fonctionner seuls. Coût estimé : 5 millions de dollars chaque année. Deux millions de dollars sont apportés par le Réseau Aga Khan de développement (AKDN). Deux autres par la Chaîne de l'espoir. Il y a aussi quelques donateurs fidèles. Le reste est un combat, des concerts organisés, des mains tendues. Bientôt, une aile supplémentaire ouvrira ses portes, où l'on soignera les femmes malades de l'Afghanistan mysogine. Pour compléter le projet, une Maison des enfants a été construite en 2008, qui, le temps de la convalescence, accueille les familles pauvres venues des provinces éloignées.

et pour la protection des femmes
(...)un programme visant à favoriser l'accès des femmes à la justice en Afghanistan à travers le développement de l'aide juridique, le renforcement des capacités des organisations des femmes. Une importance particulière sera accordée à l'exercice effectif des recours,
poursuites et sanctions à l'égard des auteurs de violences contre les femmes.
(...)Il permettra de renforcer la situation des femmes afghanes qui apparaît particulièrement fragile. Le contexte sécuritaire mais également certaines dispositions législatives (notamment la loi sur le statut personnel chiite adoptée en 2009) appellent à une vigilance et à une mobilisation internationale renouvelées (...)





Il y a aussi des femmes
intervenant dans le cadre militaire
(...)Les membres des unités féminines disent ne pas rechercher le combat et préférer travailler dans des zones débarrassées des extrémistes.
(...)Une fois arrivée dans un village, l’unité demandera aux hommes les plus âgés l’autorisation de parler aux femmes, s’installera dans une cour et distribuera des fournitures scolaires et des médicaments, boira du thé, fera la conversation et cherchera à obtenir des renseignements sur le village, les griefs des habitants et les talibans.
(...)On leur a également demandé de respecter les coutumes locales et de porter un foulard sous leur casque ou bien, s’il fait trop chaud ou si c’est trop encombrant, de garder le foulard autour du cou et de s’en couvrir la tête lorsqu’elles retirent leur casque une fois à l’intérieur. Les marines qui ont travaillé dans les équipes spéciales en Afghanistan disent que les paysannes afghanes, qui se montrent rarement aux gens de l’extérieur, ont beaucoup plus d’influence dans leur village que les commandants masculins pourraient le penser et que, avec un peu de bonne volonté de leur part, les Afghans hommes et femmes pourraient devenir moins méfiants vis-à-vis des soldats américains.

Il existe également des femmes qui peuvent avoir une part active dans les actions terroristes , c'est ce qui ressort des débuts de l'enquête menée à Moscou suite à un attentat

(...)Selon les autorités russes, les attentats auraient été commis notamment par deux femmes kamikaze qui ont actionné des ceintures d'explosifs à l'heure de pointe et sont mortes dans les explosions. Des restes de corps féminins ont été retrouvés, a déclaré le parquet.

Mues par la vengeance ou engagées contre leur gré, les femmes sont l'arme privilégiée de la rébellion islamiste du Caucase du Nord. Ces femmes qui ont souvent perdu leur époux ou leur frère sont baptisées "les veuves noires". (...)

En ce qui concerne l'économie y aura t'il du nouveau à l'ouest ?

(....)Lors de son discours totalement improvisé suivi d'un bref échange avec des étudiants de l'université Columbia de New York, le président français s'est livré à une petite "leçon de choses" à l'endroit de son homologue américain, estimant qu'il n'y avait "pas un pays au monde au XXIe siècle qui peut diriger tout seul le monde". "Europe et Etats-Unis, nous pouvons inventer les règles de l'économie de demain", a-t-il d'abord insisté. "Nous avons besoin que le grand peuple américain comprenne que l'absence de règles tue la liberté". Nicolas Sarkozy a également demandé l'assistance des Etats-Unis pour mettre en place une "nouvelle gouvernance" du monde et y "faire place aux continents de demain", après l'échec du sommet de Copenhague sur le climat en décembre. (....)

discours électoraliste ou voeux sincères ?


Toujours les femmes mais à propos du port du voile ...
(...)le Conseil d’Etat estimerait en effet que le port du voile intégral ne peut pas être complètement interdit. Certaines femmes le portant par choix, cela serait considéré comme une atteinte à la dignité humaine.

Pour le limiter au maximum, le Conseil d’Etat se serait donc replié sur la «notion de trouble à l’ordre public», selon Le Figaro. En clair, il s’agirait de l’interdire dans les lieux où il poserait un problème de sécurité.

Cela inclurait les services publics, ou par exemple, les lieux concernés par Vigipirate (gares, aéroports…), mais le voile intégral serait toléré dans la rue. Toutefois, selon le JDD, le rapport préconiserait des sanctions contre «toute personne qui en contraindrait une autre à porter un vêtement à cause de son âge, de sa religion, de son orientation sexuelle».(...)
http://www.20minutes.fr/article/394178/France-Le-Conseil-d-Etat-ecarterait-une-interdiction-totale-du-voile-integral.php

quelques actualités médicales pour poursuivre ...
http://www.20minutes.fr/article/394594/Lyon-Visite-au-coeur-d-un-colon-geant.php

http://www.20minutes.fr/article/394518/Sante-Des-implants-mammaires-dangereux-rappeles-par-les-autorites.php


des produits à visée amaigrissante sont interdits en France et dans de nombreux pays à cause de leur dangerosité
http://lespenseedecornelius.blogspot.com/

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/les-femmes-plus-sur-la-defensive-que-les-hommes-29-03-2010-868328.php
et aborder la question de stress et des risques cardio vasculaires

(...)Les femmes, qui seraient plus sur la défensive que les hommes, pourraient développer plus de risques cardiovasculaires, selon une étude menée par Bianca D'Antono, de l'Institut de cardiologie de Montréal. L'étude rapporte que la forte attitude défensive développée par les femmes face au jugement social ou à une menace de l'estime de soi est associée à une plus forte pression sanguine.

L'étude révèle que les hommes âgés d'au moins 50 ans qui ont une faible attitude défensive présentent également une augmentation de la pression sanguine et un taux plus élevé de cortisol quand ils sont en situation de stress. Chez les femmes, le stress est aussi associé à un rythme cardiaque élevé.

« De plus en plus d'études confirment que les hommes et les femmes gèrent leur stress différemment. Les résultats de notre recherche donnent à penser que les femmes qui sont davantage sur la défensive courent plus de risques cardiovasculaires », indique le Docteur Tardif, co-auteur de l'étude (...)

Il n'y a pas que les inégalités homme -femme à prendre en compte quand on évoque les problèmes de santé :Les pauvres vivent en moins bonne santé, et moins longtemps que les riches. C’est en substance, la conclusion d’une étude franco-anglaise
http://www.enviro2b.com/2010/03/29/mieux-vaut-etre-riche%E2%80%A6-pour-etre-bien-portant/

Un lien pourrait exister entre le niveau socio-économique et le risque de décès, selon une étude menée par une équipe de l'Inserm de Villejuif et des chercheurs de l'University College London.
Selon l'étude, ce lien serait notamment défini par des "comportements de santé" tels que la consommation d'alcool, le tabagisme, l'alimentation ou encore l'activité physique.
La prévalence élevée des comportements de santé à risque chez les usagers présentant un faible niveau socio-économique pourrait ainsi être un paramètre déterminant dans la "corrélation entre faible niveau socio-économique et mauvaise santé"
http://www.larep.com/bien_etre-16417.html

Pour schématiser, les personnes les plus pauvres seraient plus consommatrices d'alcool, de tabac et seraient plus sujettes à l'obésité, notamment parce qu'elles ont moins d'activité physique. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs de l'Inserm et du University College of London ont suivi quelque 10 000 fonctionnaires londoniens de 35 à 55 ans, qu'ils ont répartis en trois catégories sociales : élevée, moyenne et basse. Ils ont suivi la mortalité des ces différents groupe de 1985 à 2009, en les interrogeant à 4 reprises sur leurs habitudes de
vie.
http://www.linternaute.com/sante/breve/45981/pour-etre-bien-portant--mieux-vaut-etre-riche.shtml

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